
Le belge Sea Invest et Bollore Logistics ont donc décroché les amarres sur le quai de la concession du terminal pour le développement et l’exploitation de la base de support logistique aux activités pétrolières et gazières.
Le 21 novembre 2019, 7 sociétés avaient déposé leurs dossiers pour participer à l’appel d’offres. Après dépouillement, une option rationnelle et ambitieuse a été prise par les entreprises soumissionnaires. C’est désormais le pavillon dénommé Senegal Supply Base (SSB) qui exploitera ce premier vrai contrat à composante contenu local dans le secteur du Pétrole et le Gaz au Sénégal. La part du capital dans le consortium s’élève à 2,5 milliards FCFA avec une libération à moitié entièrement de la part des sociétés que sont: ATOS (Atlantic Offshore Services, à ne pas confondre avec l’entreprise française de Thierry Breton), GLP, SLP, Senbase Logistics, TRAMAR, MLT, CSTTAO et le Port Autonome de Dakar. Le consortium est dénommé COSENI avec une répartition des parts qui s’établit comme suit: ATOS (38%), GLP (23%), SLP (16,5%), Senbase Logistics (16,5%), TRAMAR (1%), MLT(2%), CSTTAO (3%). La particularité de cette structure du capital social est que le Port autonome de Dakar ne détient aucune part dans ce consortium. Selon nos informations, l’autorité est par contre présente dans le volet exploitation à hauteur de 10%.
MAZARS Sénégal et Ernest & Young sur le quai de Senegal Supply Base
Selon les informations de Confidentiel Afrique, Sénégal Supply Base s’est attaché les services de deux cabinets d’audit pour la certification des comptes. Il s’agit de Mazars Sénégal et de Ernest &Young. Le tandem va officier en qualité de Commissaires aux comptes de la société d’exploitation SSB. Un projet de faire de cette société d’exploitation une société anonyme avec Administrateur général est dans les vannes.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)
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