Alpha Condé joue et trinque. Le vizir Vincent Bolloré refuse de payer la note de 38 millions d’euros de son ami président. Les choses se gâtent pour l’homme fort de Conakry qui perd partout, la boussole. Dans son premier verdict rendu, la Cour d’Abidjan, une juridiction intracommunautaire, avait condamné l’État guinéen à dédommager Necotrans à hauteur de 38,7 millions d’euros. Ce qui avait poussé Conakry à introduire une requête de nullité pour contrer la première décision de justice, auprès de la CCJA. Peine perdue. Car, le Cirdi basé aux États Unis, juridiction de compétence pour le règlement des différents relatifs aux investissements confirme la sentence et met à l’aise la firme française, Necotrans. Dans sa quête de dire le droit et rétablir la vérité sur ce litige qui a fini d’empoisonner les eaux guinéennes. Le gouvernement guinéen, devra s’acquitter du versement de son amende estimée à 38 millions d’euros. Selon des informations en possession de Confidentiel Afrique, le président Alpha Condé informé, saisit le vizir des » temps modernes » des Ports africains, pour lui demander de le secourir afin de régler la note salée. Raison : les caisses du trésor se sont asséchées. Selon nos informations, Vincent Bolloré s’y oppose et décide de laisser entre les mains du président Alpha Condé la patate chaude. La pilule est digérée difficilement aussi bien par Conakry que le magnat Bolloré dont le groupe avait été condamné par le tribunal de Nanterre (banlieue parisienne) à verser quelque 2 millions d’euros à son concurrent Necotrans. Depuis le 11 décembre 2013, le groupe Bolloré – a libéré le gros chèque via la Carpa – qui fait office de caisse de règlements pécuniaires des avocats. En dépit des longs couteaux et des manœuvres nauséabondes du cabinet américain Veracity, réputé proche du groupe Bolloré, dont la mission principale consistait à démolir le dispositif technique et juridique blindé de Getma – Necotrans
RSS