La multinationale chinoise, Dalian Port Corporation, spécialisée dans la construction des infrastructures portuaires est à l’offensive en République de Djibouti où elle devra réaliser la nouvelle zone de libre- échange. Cette infrastructure est la plus grande à l’échelle continentale. C’est le chef de l’état en personne, SEM Ismail Omar Guelleh, qui a posé la première pierre de ce méga projet portuaire.
7 milliards de dollars attendus pour reluire les coffres de l’état
La nouvelle zone de libre échange devrait générer un chiffre d’affaires de 7 milliards de dollars d’ici 2019. L’on se rappelle que c’était mars dernier que l’accord sur la plus grande zone franche du continent africain (48 km2) avait été signé. La Chine s’est engagée à bosser sa coopération commerciale avec le reste du monde via des investissements portuaires à forte valeur ajoutée.
Située entre l’Érythrée et la Somalie, Djibouti est une zone stratégique reliant le golfe d’Aden à la mer rouge. Le ministre djiboutien de l’Equipement en marge du Forum sur la Sécurité maritime à Lomé le 15 octobre dernier, affirmait dans une interview exclusive avec Confidentiel Afrique, que 95% des importations de l’Ethiopie voisine y transitent. Et de préciser que 40% du trafic maritime mondial passe par le détroit de Bab Al Mandab.
Abou Baker Omar Hadi, ambitieux et visionnaire pour booster les transactions portuaires
<< Djibouti ambitionne de devenir la porte d’entrée non seulement vers l’Ethiopie mais aussi le Soudan du Sud, la Somalie et la région des Grands Lacs», dixit Aboubaker Omar Hadi, président de l’Autorité des ports et zones franches. Visionnaire et réaliste, le patron de l’autorité portuaire voit grand : «Cette nouvelle zone franche sera le premier réservoir d’emplois pour Djibouti avec à la clé la création de 15 000 emplois directs et indirects» assène t-il .
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