La décision de payer l’ardoise salée des factures impayées, a soutenu l’argentier de l’État, reflète bien la volonté du gouvernement d’améliorer les réseaux routiers dans le pays, qui est resté environ 39% en bon état, 32% en état correct et 29% en mauvais état au cours des cinq dernières années.Le ministre ghanéen des Finances s’adressait aux participants à l’ouverture d’un atelier de gestion stratégique de trois jours organisé par le ministère sur le thème «Ghana Au-delà de l’aide: stratégies pour des investissements durables et la préservation du patrimoine routier» à Kumasi.
M. Amoako-Attah a déclaré que les sources de financement des projets routiers étant limitées, le ministère avait entrepris depuis 2017 un examen complet du portefeuille de projets pour s’assurer que les projets étaient rationalisés et adéquatement financés.
Il a noté que les postes de péage rapportaient au ministère des revenus très lucratifs. Ce faisant, le ministère se lancerait dans une gestion d’entretien de réhabilitation pour trois d’entre eux, car ils sont potentiels pour le financement de projets routiers.
M. Ofori-Attah a présenté des projets tels que 50 ponts sur des routes principales et des routes de desserte, la route à double sens Accra-Kumasi, la rocade de Kumasi, la rocade extérieure Accra, la route Tema-Akosombo et les routes hospitalières et méridiennes à Tema qui seront repris par divers investisseurs privés.
Pôles de transformation inclusive
Le Premier ministre, M. Yaw Osafo-Maafo, dans un discours prononcé en son nom, a fait observer que l’un des principaux pôles de croissance du programme de développement socioéconomique du gouvernement était la nécessité pour le pays d’entreprendre un développement massif, urgent et complet de l’infrastructure pour développer et transformer l’économie.
Le thème de cette table ronde était d’actualité, notant qu’il s’agissait d’une étape audacieuse qui garantirait un engagement plus stratégique dans la résolution des problèmes liés aux réseaux routiers à l’entretien irrégulier et à la détérioration, ce qui a limité le secteur à le processus de développement du pays.
Il a reconnu qu’il était nécessaire de développer des solutions créatives et innovantes pour compléter les efforts du gouvernement en matière de recherche de fonds pour la construction de routes supplémentaires en particulier dans les six régions nouvellement créées.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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