Cette évolution survient à la suite des déclarations du président Peter Mutharika, porteur du flambeau du Parti démocrate progressiste (DPP), et de Saulos Chilima, de l’UTM, selon lesquelles certaines personnes souhaitent truquer les élections.
Mutharika a affirmé que certains politiciens veulent apporter dans le pays des équipements et des personnes originaires d’Inde, de Russie et du Nigeria pour aider à truquer les élections. Cette déclaration a incité le Comité des affaires publiques (CCP) à mener des enquêtes sur les allégations relatives au truquage.
Le président du MESN Steve Duwa, a déclaré que ces rumeurs non fondées risquent de discréditer l’ensemble du processus électoral, y compris son issue. Le MESN note l’importance d’un processus électoral transparent et crédible et de ses résultats et appelle les candidats à la présidence qui perpétuent les rumeurs d’un éventuel truquage des élections du 21 mai à présenter des preuves au MEC ou à la police pour enquêter.
Depuis, le réseau a lancé un avertissement sur les tendances continues de la violence politique et de la violence contre les femmes en politique (Vawe) et sur le manque d’action des principales parties prenantes sur ces questions. Le MESN dénonce avec la plus grande fermeté toute forme de violence politique ainsi que toute forme d’abus verbaux contre les femmes et appelle les différentes parties du processus à agir immédiatement.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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