Selon certaines organisations de protection des victimes du VIH, le gouvernement gabonais éprouve des difficultés à se ravitailler auprès de ses fournisseurs. L’organisation non gouvernementale GFAN a décidé d’initier une caravane pour tirer la sonnette d’alarme.
Le Gabon est l’un des pays ayant le plus faible taux de prévalence avec 4,1% de personnes infectées selon les statistiques officielles.
L’ONG exhorte le gouvernement à éviter la catastrophe sanitaire pour les 38000 porteurs du VIH qui bénéficient de soins dans les neuf centres de traitement ambulatoire du pays.
Les soins médicaux sont gratuits aux porteurs du VIH. Le gouvernement gabonais finance les Centres de traitement ambulatoire.
Le gouvernement se veut rassurant
Le gouvernement gabonais, par la voix de Guy Patrick Obiang, Secrétaire général du ministre de la Santé, veut rassurer les populations face à une situation de rupture mondiale des traitements antirétroviraux.
«Nous avons demandé aux médecins de procéder à la substitution pour que les molécules aujourd’hui en rupture puissent être remplacées par d’autres types de molécules d’égale efficacité», a fait savoir M. Obiang.
Par M.MB avec Confidentiel Afrique
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