
Malgré les interventions agricoles louables du gouvernement, y compris le programme Planter pour la nourriture et l’emploi (PFJ), il reste encore beaucoup à faire pour que la population nationale croissante soit assurée de l’alimentation et de la nutrition. M. Emmanuel Wullingdool, responsable des politiques pour le GTLC, a lancé cet appel lors d’un entretien avec l’agence de presse ghanéenne (GNA) à Wa sur le rapport 2019 sur l’état de la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde.
Le rapport, qui cherchait à régler rapidement les problèmes de sécurité alimentaire et nutritionnelle, révélait que 1,9 million de Ghanéens souffraient de malnutrition et que près de 700 000 enfants présentaient un retard de croissance.
Il a été publié conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’UNICEF, le Fonds international de développement agricole, l’Organisation mondiale de la santé et le Programme alimentaire mondial.
821 millions de personnes dans le monde en état d’insécurité alimentaire
Le rapport indique en outre qu’environ 821 millions de personnes dans le monde sont en situation d’insécurité alimentaire, tandis que 17,2% de la population mondiale, soit 1,3 milliard de personnes connaissent une insécurité alimentaire modérée.
Objectif : Garantir la sécurité alimentaire
M. Wullingdool a déclaré que, considérant l’intérêt primordial du gouvernement pour la promotion de l’agriculture, le Ghana n’avait aucune raison de justifier que 1,6 million de sa population ait faim et que 700 000 autres souffrent d’un retard de croissance.
Le responsable des politiques du GTLC ne comprenait pas pourquoi environ 80 % de la population de la région du Haut-Ouest étaient engagés dans l’agriculture alors qu’environ 15 % des enfants de la région souffraient d’un retard de croissance.
M. Wullingdool a souligné la nécessité pour le gouvernement d’accorder la priorité à la valeur nutritionnelle des aliments produits dans le pays afin d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies visant à garantir la faim zéro d’ici 2030.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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