Cette rencontre de Libreville, placée sous l’égide du FIDA, avait pour objectif, notamment, de trouver des solutions visant à accroître la productivité et la rentabilité des unités de production détenues par les populations rurales (petits exploitants agricoles) pour permettre un développement économique et social du monde rural, confronté également aux changements climatiques.
FIDA pousse la roue
Parmi les officiels on peut noter la présence entre autres, du directeur de la division des partenariats et de la Mobilisation des ressources du FIDA, le Guinéen Mohamed Beavogui qui considère que « les petits producteurs nourrissent 80% de la population.
L’enjeu réside dans le fait que ces petites exploitations passent de la subsistance à une agriculture commerciale de profit et de rentabilité ».
Pour lui, « Quelle que soit l’échelle, l’agriculture est une activité économique privée, un business qui a besoin des liens clairs le long de la chaîne de valeurs qui va de la production à la transformation, au marketing et à la consommation ».
Pour soutenir cette dynamique de rentabilité et de profitabilité de l’agriculture, les investissements du FIDA en faveur du secteur ont doublé.
Le FIDA a appelé à un partenariat avec le secteur privé, qu’il s’agisse des grandes entreprises ou des petites exploitations familiales. Abordant les actions futures du FIDA au Gabon, le ministère gabonais de l’Agriculture a entamé un plaidoyer pour l’extension aux huit autres provinces du pays du Projet de développement de l’agriculture rural (PDAR) financé par le FIDA et expérimenté avec succès dans le Nord du Gabon.
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) qui multiplie l’offensive, a injecté récemment plus de 300 millions de dollars en Mauritanie durant ces 30 dernières années, pour appuyer des projets agricoles. C’est le site mauritanien Les Mauritanies qui rapporte l’information.
Par Hugues DESORMAUX
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