Six mois après la publication de notre article intitulé << Un ambitieux méga projet agro-alimentaire à l’échelle régionale voit le jour avec l’entrepreneur Mohamed Moctar CHLEUH, PDG de SDC Holding Sénégal >>, Confidentiel Afrique qui suit de très près le dossier de la création d’une usine de décorticage du riz paddy de dernière génération avec à la clé un gigantesque investissement de 14 millions d’euros (soit 9 milliards 183 millions de Fcfa ),peut révéler que les tractations passent à la vitesse supérieure. En toile de fond, l’entrepreneur et promoteur du projet, Mohamed Moctar CHLEUH multiplie l’offensive auprès des banques locales et fonds d’investissements off- shore. Selon des informations parvenues à Confidentiel Afrique, l’apport de 10% a été accordé. Idem pour l’achat des matières premières en tiers détention, aussi l’acquisition du foncier d’une superficie de 4 hectares nichée dans la Vallée du fleuve Sénégal, blindent le dispositif du financement du méga projet agro-alimentaire.
La crédibilité et la solidité du projet ont suscité un intérêt manifeste de la part de deux banques locales qui veulent financer les 70% restants du financement global du projet, renseignent des sources crédibles. Mais, rassure une source autorisée, le point de discorde réside dans le taux d’intérêt estimé élevé. Et pourtant vu l’expérience, le parcours, le sérieux du promoteur, qui est l’un des collaborateurs et partenaires stratégiques du leader mondial des commodities Groupe Louis Dreyfus et de sa marque connue pour sa qualité et sa présence régulière de plus de décennies en Afrique, les banques devaient offrir des taux préférentiels. Au regard de la valeur et de l’importance à l’échelle régionale que revêt cette gigantesque infrastructure agro-alimentaire. Après le quitus des banques pour l’apport des 10% et les 20% consentis aux terres et aux matières premières, le méga projet entre dans sa phase finale et devra susciter un grand intérêt auprès des fonds d’investissement ou de fonds de pension au titre de participations et mécanismes de comptes courant associés et rénumérés sur la base des taux raisonnables d’un commun accord afin de boucler très rapidement l’opération. Ce financement provenant des guichets de ces fonds d’investissement ou de pension devront servir à l’achat d’équipements ( usine, silos, véhicules et camions et construction préfabriquée).
Par Ismael AIDARA
RSS