
Paul Biya, chef d’État du Cameroun et candidat pour la 7ème fois aux élections présidentielles qui se tiendront le 07 octobre prochain est privilégié par des médias publics d’après l’opposition, nous livrent nos confrères de « Le point Afrique « . L’accusation s’est exprimée à travers un texte signé du social démocratie (SDF, principal parti d’opposition), du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC)de l’opposant Maurice Kamto, du parti Now de l’avocat Akere Muna, aussi des rassemblements Cabral Lilli et Serge espoir matomba, deux jeunes candidats
Des accusations prouvées
D’après les signataires, (CRTV) Cameroon radio télévision est devenue une « véritable plateforme de propagande pro-RDPC »,parti au pouvoir. Des opposants énumèrent également une récente note de cette même chaîne selon laquelle « sur treize équipes de reportage pour suivre les neufs candidats sur l’élection présidentielle, cinq ont été dédiées au candidat Paul Biya et sur son équipe de campagne « entre autres accusations.
Les médias nient toute accusation
Les journalistes de la CRTV expliquent cette couverture médiatique par une plus grande représentativité au sein du territoire national.
Les médias publics sont souvent accusés de ne donner que l’info positive du RDPC .
En rappel , la campagne de la présidentielle du 07 octobre prochain, qui est un scrutin uninormal majoritaire à un tour démarre samedi. Neuf candidats convoitent la présidence, dont le président actuel, Paul Biya, 85 ans, élu depuis 1982. Elle se tiendra dans les deux régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest dans une situation tendue.
Pendant que Yaoundé assure le déroulement du scrutin, les séparatistes anglophones armés disent le contraire.
Par OKD avec Confidentiel Afrique
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