La SOFITEX Burkina dans les bulles des banques off- shore. Son Directeur général, le burkinabé Wilfrid Yameogo peut se frotter les mains, lequel multiplie l’offensive pour redorer le blason de l’entreprise cotonnière, un mammouth de la filière dans la région ouest africaine. Après avoir bénéficié des guichets de financements les années précédentes de la Société islamique internationale de financement du commerce, filiale du groupe BID (Banque islamique de développement), pour un montant de 94 millions de dollars, soit 47 milliards de f CFA et Ecobank, chef du pool syndiqué pour 77 milliards de Fcfa, SOFITEX repolit son coton qui fait vivre près de 4 millions de personnes.
Ce prêt mobilisé par la SFI, Société Générale et BNP- Paribas en faveur de SOFITEX, devra permettre au géant burkinabé du textile , à acheter les équipements et les produits intrants agricoles.
L’or blanc du Burkina reste un moteur de croissance économique. Le géant du textile burkinabé qui s’est bien illustré pour sa bonne gestion des lignes de financement précédentes devra parvenir cette année à augmenter les rendements agricoles de la filière. Un gros challenge pour son Directeur général, Wilfrid Yameogo qui ambitionne de faire de la SOFITEX un levier de développement inclusif. Il tient bien les cartes en main, puisque l’indicateur principal qui consiste à mettre en confiance ses partenaires financiers est déjà gagné. Signe d’assurance et de solidité de son portefeuille auprès des guichets de financement off- shore et institutionnels.
Par Ismael AIDARA et Jean Noël WOUMO ( Paris )
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