Depuis le retrait du Fonds Aga Khan pour le Développement Economique (AKFED ), un des gros partenaires stratégiques, la compagnie aérienne Air Burkina flotte.
Manque d’argent et traînant un portefeuille financier déséquilibré. Nous l’annoncions dans nos éditions précédentes. Après quatre mois de tractations, depuis la sortie officielle du Fonds Aga Khan pour le Développement Économique ( AKFED ), les autorités burkinabé s’activent pour trouver un repreneur stratégique afin de remorquer la compagnie Air Burkina.
Confidentiel Afrique qui suit de très près le dossier d’Air Burkina reviendra en détails dans une édition sous peu. Dans la recherche de partenaires, le constructeur canadien Bombardier a atterri dans les ailes d’Air Burkina avec une offre de vente d’un appareil de type 2 pour renforcer la flotte d’Air Burkina, qui est constituée de 2 avions.
Selon notre confrère EcoduFaso, le directeur commercial de l’entreprise canadienne, en visite au Burkina, s’est entretenu lundi dernier avec le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba et le ministère burkinabè en charge des Transports. Mais le hic avant de livrer l’appareil du constructeur canadien à Air Burkina, selon des sources autorisées, consultées par Confidentiel Afrique, l’état devra s’attacher les services d’un cabinet -conseil spécialisé dans les opérations de leasing d’avions et de contrat d’achat. Aucun montant pour l’achat de cet appareil de Bombardier n’a été révélé. Pour l’instant.
Par Ismael AIDARA et Hippolyte Gourmantier
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