Assignée le 17 juin dernier devant le tribunal de Bobigny (département Seine-Saint-Denis, banlieue parisienne) par le cabinet d’avocat français PITCHER, la compagnie aérienne Air Sénégal est engluée dans un ciel tumultueux. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, le patron du département de l’exploitation de la compagnie Cheikh SECK a jeté l’éponge. Ce dernier occupait ce poste stratégique depuis 2018. D’autres sources crédibles renseignent qu’il a simplement été rétrogradé et bombardé simple pilote, son métier d’origine. Une source a glissé à Confidentiel Afrique, que la pression managériale pourrait être à l’origine de sa décharge sur sa demande de quitter ses fonctions de directeur de l’exploitation de la compagnie. » Je pense qu’il a demandé à rester comme simple pilote » confie une source interne. Ce qui pourrait être le cas dans ce jeu de chaises.
En fonction à la tête du département de l’exploitation d’Air Sénégal depuis 2018, Cheikh SECK rejoindra certainement l’équipage du cockpit du pavillon sénégalais, qu’il connaît parfaitement.
Des échos parvenus à Confidentiel Afrique précisent que la cohabitation entre le Directeur Général Ibrahima KANE et certains chefs de départements de la compagnie n’est pas bien huilée pour ne pas dire inflexible.
Le clair-obscur du départ du français Jérôme Maillet il y a quelques mois l’on se rappelle avait pollué la compagnie avant que ce dernier ne rétablisse la vérité des faits. Interrogé l’année dernière par Confidentiel Afrique, Jérôme Maillet reclus dans sa région de Bretagne en France avait balayé d’un revers de main l’information sur son désaccord avec le haut etablishment de la compagnie révélée par nos confrères d’Afrique Midi sous la plume de Mamadou LY dont la publication est basée à Paris. Selon nos informations, Cheikh SECK devrait atterir comme simple pilote. Son activité de base qu’il avait quittée pour driver le département de l’exploitation d’Air Sénégal en 2018. La date d’effet est prévue ce jeudi 30 juin 2022, révèlent des sources autorisées.
Par Boubker BADRI (Confidentiel Afrique)
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