Le Groupe Advens passe à la vitesse supérieure. Son Président, Abbas Jaber était dans la capitale centrafricaine pour la signature d’un protocole d’accord avec l’état.
Le document a été co-paraphé à Bangui le 27 mai 2017, en présence du Président centrafricain, Faustin Archange Touadera, par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural représenté par le ministre Honoré Feizoure et Abbas JABER, pour la relance de la culture cotonnière dans les préfectures de la NANA-GRIBIZI, la KEMO et l’Est de l’OUHAM.
Assistance, restructuration et développement de la filière cotonnière
La convention porte sur une assistance technique avec notamment le détachement d’un chef de projet GEOCOTON en RCA afin de piloter la restructuration et le développement de la production cotonnière.
Les agriculteurs de cette zone attendent depuis plusieurs années la relance du coton : nous avons même pu observer du coton des précédentes campagnes dans leurs cases !
Ce projet s’inscrit parfaitement dans le cadre du programme DDR et de sécurité alimentaire du pays d’autant plus que les bassins cotonniers de la Centrafrique sont précisément ceux qui sont confrontés à une grave tension alimentaire et donc sécuritaire. La déstructuration de la filière cotonnière a fortement contribué à la déstabilisation du pays. De facto, le retour du coton est pour les autorités locales, les bailleurs de fonds, l’ambassade de France et ADVENS GEOCOTON, un véritable outil de pacification.
Photo ci devant: Abbas Jaber et le ministre centrafricain de l’Agriculture, SEM Honoré Feizoure, au cours de la cérémonie de signature du Protocole d’accord pour relancer la filière cotonnière en RCA.
Regain d’intérêt manifeste d’un pool de bailleurs
Les objectifs de production sont : 6 000 tonnes de coton graine pour la campagne 2017/2018, 11 000 tonnes de coton graine pour la campagne 2018/2019 et 17 000 tonnes de coton graine pour la campagne 2019/2020.
Ce projet aura un impact positif pour plusieurs dizaine de milliers de familles. En outre, les bailleurs de fonds tels que le Banque Mondiale, l’Union Européenne (fonds Bekou), la BDEAC et la BAD ont fait part de leur intérêt à soutenir le projet.
Par Pierre René
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