La réunion, baptisée Sommet de la Troïka a attiré d’autres chefs d’État notamment Idriss Déby du Tchad, Ismail Omar Guelleh de Djibouti, Denis Sassou Nguesso du Congo et Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud. Le Tchadien, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, qui suit de très près l’évolution de la situation politique au Soudan, devrait également selon le programme informer les chefs d’État sur la situation actuelle au Soudan.
Actions communes de sortie de crise
Selon une déclaration de la présidence égyptienne, le sommet cherchera à proposer une action commune et à discuter des moyens les plus appropriés d’instaurer la stabilité au Soudan. Depuis le limogeage du président Omar El Béchir, le 11 avril dernier et la mise en place d’un conseil de gouvernement militaire, les manifestants civils ont refusé de quitter les rues, exigeant que le transfert du pouvoir revienne aux autorités civiles.
Les chefs d’Etat devraient également discuter de la situation en Libye, où les forces fidèles au général Khalifa Haftar ont récemment lancé une attaque contre le gouvernement à Tripoli. Outre les chefs d’État, plusieurs autres pays africains ont envoyé des délégations. L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) est une autre instance internationale participe aussi à la réunion historique et décisive du Caire.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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