La problématique de la sécurité alimentaire et ses défis sanitaires en Afrique sont au cœur de l’agenda de l’Union africaine. De hauts responsables et experts africains discutent depuis ce matin à Dakar, de la mise en œuvre des mécanismes et moyens afin de faire progresser les efforts d’atténuation des aflatoxines ; un contaminant qui cause des dégâts sur certains produits agricoles majeurs, engendrant du coup des problèmes économiques, sanitaires et de sécurité alimentaire dans le continent.
Les Aflatoxines sont des substances nocives qui ne sont pas visibles à l’œil nu, mais qui contaminent certains produits alimentaires tels que le maïs, les arachides, les épices, etc. Il peut causer le cancer du foie s’il est consommé en plus grande quantité dans les aliments.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) décrit aflatoxins comme l’une des substances les plus toxiques et cancérigènes trouvées dans la nature.
Selon un rapport de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 25 % des aliments produits dans le monde sont contaminés par aflatoxins, ce qui constitue une menace pour la sécurité alimentaire mondiale, ainsi que la sécurité alimentaire, car les produits contaminés devraient être détruits.
670 millions de dollars partent en fumée
On estime également que l’Afrique perd cumulativement plus de 670 millions de dollars par an parce que les principaux produits agricoles tels que le maïs, les arachides et les épices produits sur le continent contiennent des niveaux inacceptables pour le marché européen et les autres marchés mondiaux.
Consciente de cela, la CUA, avec l’appui d’autres partenaires majeurs, a créé la PACA en 2013 pour aider à contrôler la menace des aflatoxines, et dans le cadre des interventions stratégiques, la PACA a organisé des réunions continentales biennales, appelées réunions de la Plateforme de partenariat (PPM) pour galvaniser les idées et le soutien en vue de réaliser ses objectifs. La 1ère PPM s’est tenue à Addis-Abeba en 2014 et la 2ème PPM s’est tenue en Ouganda en 2016. Parmi les participants à la 3ème PPM, des ministres des pays membres de l’Union africaine, des scientifiques, des défenseurs des politiques, des groupes d’agriculteurs, des groupes de femmes, etc.
Objectifs
La 3ème PPM examinera spécifiquement les succès et les défis dans la mise en œuvre des efforts de contrôle des aflatoxines dans les six pays pilotes, où PACA travaille ; Malawi, Nigeria, Sénégal, Tanzanie, Gambie et Ouganda, et identifiera les meilleures pratiques à mettre en œuvre dans le reste de l’Afrique.
Parmi les autres faits saillants de la 3ème PPM, sont les expositions de la Place du Marché.
Une cérémonie de remise de prix pour récompenser les Champions du changement.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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