
Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a été créé le 03 février 1998 à Dakar. Avec à sa tête le Professeur El Hadji Issa Sall. Le PUR promet alors le respect de la Constitution ainsi que les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. El Hadji Issa Sall comme Ousmane Sonko, est candidat à la présidentielle pour la première fois. Aux législatives de 2017, il est l’un des trois députés de son parti élu pour siéger à l’Assemblée nationale. El Hadji Issa Sall, dirigeant de la liste du PUR, fait ainsi de ce parti la troisième force de l’institution parlementaire avec trois députés sur un total de 165 sièges. On le surnomme alors la «surprise des élections». Le PUR, est-il un parti religieux ?
Le leader est membre de la confrérie musulmane des tidjanes, et fait partie des responsables des «Moustarchidines», un mouvement né de la dite confrérie. El Hadji Issa Sall ne cache pas sa proximité avec les tidjanes. Au contraire, lors de son investiture, il a réitéré son allégeance à Serigne Cheikh Tidjane Sy, le défunt khalife général de la confrérie et père de son camarade Sérigne Moustapha Sy. Le Docteur en informatique et sa formation politique comptent sur leur organisation et leur programme pour gagner les présidentielles.
Ousmane Sonko, l’étoile filante
A 44 ans, Ousmane Sonko est le plus jeune des candidats à la course présidentielle. Il débute sa carrière comme Inspecteur des impôts et domaines. En 2016, il commence à critiquer le gouvernement et accuse l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le président Macky Sall. Suite à cela, il est radié par le décret N°2016-1239 du Président Macky pour «indiscrétion professionnelle». Cet épisode qui a fait les choux gras de la presse sénégalaise a permis de révéler Ousmane Sonko au grand public. Il est à l’avait tête du parti PASTEF créé en janvier 2014. Il est également élu député aux législatives de 2017.
Son ascension fulgurante, s’est internationalisée avec ses tournées dans la diaspora. Il étaye les maux dont souffre le Sénégal et le système politique. La nouvelle coqueluche de l’arène politique voit sa candidature à l’élection présidentielle validée en janvier 2019. Il participera aux élections sous la bannière de son mouvement «Sonko président».
Deux formations, un électorat jeune
Depuis plus d’une semaine, la campagne électorale en vue des élections présidentielles du 24 février 2019 bat son plein. Dans les caravanes et dans leurs formations respectives, le constat est le même. La force du PUR et de PASTEF repose sur un électorat jeune. La tranche d’âge qui les accompagne varie entre 18 et 35 ans. La plupart d’entre eux sont des jeunes intellectuels, diplômés des universités. Ces quatre dernières années, les deux partis ont montré une nouvelle facette de la politique. A travers des idéologies et solutions différentes pour un nouveau Sénégal.
Les compagnons d’Issa Sall et d’Ousmane Sonko sont très organisés dans leur démarche, et cela se voit sur le terrain. Ces deux formations peuvent se révéler de véritables niches de refuges pour la grande masse silencieuse de l’électorat sénégalais. PUR et PASTEF créeront la surprise du vote du 24 février 2019.
Par M. MB avec Confidentiel Afrique
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