Le secrétaire du Cabinet du Commerce, Peter Munya, et le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, ont signé un accord devant le Grand Palais du Peuple à Beijing pour conclure des accords de coopération économique et technique et le protocole sur les exigences sanitaires permettant à Nairobi d’exporter les avocats.
Nairobi a également convenu d’un protocole d’accord sur la promotion conjointe des mesures économiques et commerciales des huit initiatives clés du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), une conférence triennale organisée par Beijing pour renforcer son influence sur le continent.
La réunion s’est concentrée sur les domaines FOCAC, ajoutant que la Chine a été un acteur clé dans le développement économique du Kenya. Les huit initiatives visant l’Afrique et d’une valeur de 6 billions de shillings sont contenues dans la politique du président Xi Jinping sur le socialisme à caractère chinois. Elles concernent la promotion industrielle, la connectivité des infrastructures, la facilitation du commerce, le développement vert, le renforcement des capacités, les soins de santé, les échanges interpersonnels, la paix et la sécurité.
Signature d’une vingtaine d’accords
Ces trois accords signifient que Pékin a signé au moins 20 accords et mémorandums d’accord avec Nairobi sous le mandat du président Uhuru Kenyatta. La plupart d’entre eux portent sur des questions liées à la science, à la faune, à la coopération environnementale, l’établissement financier, l’infrastructure et l’amélioration du commerce.
Pression
Les accords entre Pékin et Nairobi signifient également que Pékin fusionne techniquement FOCAC avec l’Initiative ceinture et route (BRI), un programme destiné à étendre l’influence chinoise à travers le monde par le développement du commerce et des infrastructures. Et, au milieu des questions lancinantes sur le fardeau de la dette, les responsables kenyans faisaient encore pression hier pour la conclusion d’un accord financier qui pourrait permettre à Pékin de débloquer environ 368 milliards de shillings pour financer la Phase 2B du Standard Gauge Railway.
Routes commerciales
« Les performances de la SGR ont dépassé nos attentes. Plus de 2,6 millions de passagers ont été transportés depuis sa mise en service et plus de 3,6 millions de tonnes de fret ont été transportées », a-t-il déclaré. Si cet argent était libéré, Beijing pourrait devenir le premier créancier bilatéral du Kenya. Les responsables kényans espéraient toutefois qu’une partie des fonds serait versée à titre de subvention.La Chine a promis d’engager 6 000 milliards de shillings en septembre dernier, dont 1,5 milliard de shillings de dons et 1 500 milliards de shillings de prêts sans intérêt. Ce dernier, cependant, donne la priorité aux pays les moins avancés et aux pays sans littoral.
Dans le cadre de ces huit initiatives, la Chine financera également des programmes d’assistance à la sécurité au sein de la BRI afin de « renforcer les capacités des pays africains en matière de paix et de sécurité et de sécuriser les routes commerciales entre la Chine et l’Afrique ». Des entreprises chinoises pourront investir au Kenya dans des projets à forte valeur économique
Par AF avec Confidentiel Afrique
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