Estimé à 270 milliards de franc CFA, selon les études de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le projet attendait le quitus de la BAD (Banque africaine de développement) à qui l’organisation sous-régionale avait adressé une demande d’appui à l’organisation de la table ronde pour la mobilisation de financements, en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement des projets du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), sur lequel sont adossés ces projets.
Projet intégrateur à forte valeur ajoutée
Très attendu par le Congo, le projet de pont route-rail Brazzaville-Kinshasa, devrait, une fois réalisé, accélérer l’intégration en Afrique centrale où l’on déplore le déficit d’infrastructures et l’absence de connexion de réseaux routiers. Selon des informations exclusives parvenues à Confidentiel Afrique, le Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso s’est entretenu avec le Président de la BAD, ce samedi dans son village natal d’Oyo sur l’urgence de la mobilisation de ressources financières pour la réalisation de ce méga projet ferroviaire et routier qui devra relier les capitales des deux pays. Selon nos informations, la Banque Africaine de développement va casser la tirelire pour accélérer sa faisabilité. Ce qui ressort de l’audience entre le Président congolais et le patron de l’institution financière africaine.
La CEEAC, le NEPAD et la BAD devraient également mobiliser des fonds pour le financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC), la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha.
Oussouf DIAGOLA, Grand Reporter (Paris)
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