Le port autonome de Pointe-Noire (PAPN) est une véritable plaque tournante des échanges intercontinentaux. Il est incontournable pour le transport des marchandises en Afrique centrale. Le PAPN s’est fixé pour objectif d’améliorer ses infrastructures d’accueil et sa compétitivité, afin de mieux répondre au milieu et à la croissance du trafic. Le Port compte aussi garantir une gestion environnementale conforme aux standards internationaux. C’est dans cette logique que l’Union européenne et l’Agence française de développement se sont engagées à soutenir le PAPN. Les européens ont investit respectivement à hauteur de 30 millions d’euros, et un prêt de 70 millions d’euros. Le port de Pointe-Noire a apporté un autofinancement de 33 millions d’euros.
L’ambassadeur de l’Union européenne en République du Congo, Monsieur Raul Mateus Paula, accompagné de Lionel Cafferni a visité les travaux de ce projet, d’une grande envergure. Ils ont fait un tour au niveau de la zone réservée destinée à la construction du port de pêche industriel qui offre 600ml de quai. Ensuite, cap au site dédié à l’érection d’un abri et d’un brise-lame pour protéger la pêche artisanale.
En dépit de ses infrastructures, M. Paula a mis l’accent sur les questions environnementales :
«Moi, je voudrais essentiellement mettre l’accent sur la gouvernance, parce qu’il y a toute la question de la régulation de la pêche, toute la problématique de la surpêche, et de la préservation des ressources», a déclaré l’ambassadeur.
L’environnement portuaire au cœur du défi
La construction d’environ 1000 ml de quai pour le trafic vrac et conventionnel, la construction d’un port de pêche industriel et artisanal, font partie des infrastructures portuaires qui seront renouvelées. Les procédures portuaires seront améliorées avec la fluidité du trafic et l’optimisation des coûts et délais. La mise en place d’un système de management environnemental durable sera mise sur pied pour la gestion environnementale des activités portuaires.
Par M.MB avec Confidentiel Afrique
RSS