
Beaucoup de chancelleries à travers le monde ont disjoncté à l’annonce d’un putsch à Libreville. Avant de se rendre à l’évidence, que ce groupuscule de mutins n’étaient que des militaires immatures. Le coup d’état avorté requinque l’entourage présidentiel et les partisans du Président Ali BONGO. Au moment où Ali BONGO, absent du pays, poursuit sa convalescence. L’accès au boulevard Triomphal bloqué et sous contrôle, l’Internet coupé constituent le supplice des Gabonais.
Le cerveau en fuite, 2 autres mutins exécutés
Selon le ministre de la Communication Guy Bertrand Mapangou, porte-parole du gouvernement : c’est tôt dans la matinée qu’une dizaine de militaires, a fait irruption dans les locaux de la Radio Télévision Gabonaise (RTG) pour faire passer un message sur les ondes de la radio et annoncer la mise en place d’un « Conseil national de restauration » dont le but est selon eux de « sauver la démocratie, préserver l’intégrité du territoire national et la cohésion ». Les putschistes ont eu à séquestrer les employés qui se trouvaient sur les lieux au moment des faits.
Le Président gabonais Ali Bongo Ondimba se trouve actuellement au Maroc, pour des raisons médicales. D’ailleurs, sa dernière apparition remonte au 31 décembre 2018, lors de son message à la nation. Dans un communiqué des putschistes qui a tourné en boucle sur les fréquences de la Radio nationale, ce message de vœux n’a fait que « renforcer les doutes sur sa capacité à assumer ses fonctions de président ».
Le Commandant adjoint de la Garde d’honneur de la Garde républicaine, Kelly Ondo Obiang a lu le communiqué à la RTG. Le ministre gabonais de la Communication, a dit que les mutins étaient une dizaine à l’assaut.
Le gouvernement fait le ménage
Le porte-parole du gouvernement a aujourd’hui, fait savoir à la presse que deux militaires ont été tués et sept autres capturés. Le sort du Commandant Kelly Ondo Obiang est toujours méconnu.
Le Gabon en est à sa deuxième tentative de coup d’État. En 1964, des militaires avaient tenté de déposer le gouvernement du Président Léon Mba, qui avait dissout l’Assemblée Nationale.
Par M.MB pour Confidentiel Afrique
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