« Trous d’air dans la sécurité aérienne du Sommet de Niamey » écrit la Lettre du Continent, dans son édition du 28 novembre 2018. La compagnie aérienne Air France réplique. Son Directeur de la sûreté, Gilles Leclair, est monté au front pour démonter l’article de la Lettre du Continent et rétablir la vérité des faits. Dans une correspondance officielle adressée aux autorités nigériennes et de l’aviation civile, en possession de Confidentiel Afrique en exclusivité, le directeur de la sûreté d’Air France, dément formellement l’article publié par la Lettre du Continent le 28 Novembre 2018, et qui fait état d’une descente à Niamey de Cédric GAMBARO pour une mission de contrôle de l’état d’avancement de travaux de SUMMA. La missive à l’immatricule CL.DS GL MPD 18-332 s’inscrit en porte à faux avec les informations de la LC jugées » inexactes et fausses »
On peut lire sur l’entête de la missive le nom du directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile du Niger, Mr Ahmed ELHADJI AYAHA, qui en est le destinataire. La lettre parcourue par Confidentiel Afrique, a été aussi adressée, en ampliation au ministre nigérien des Transports, Mahamadou Karidjo.
Une missive de clarification et de rétablissement des faits
L’objectif du directeur de la sûreté d’Air France est clair et s’affiche tout le long des lignes épistolaires parcourues par la rédaction de Confidentiel Afrique. Il s’agit pour lui de rétablir les faits. Le directeur de la sûreté d’Air France, Gilles Leclair, sans langue de bois, lève toute équivoque : «la mission n’avait davantage pour objet d’évaluer l’état d’avancement des travaux de SUMMA et la venue de Pierre Noël Gauthier était sans lien avec celle de Cédric Gambaro ».
L’axe Paris- Niamey, aucune friction
Toujours dans une logique de clarification, Gilles Leclair magnifie le professionnalisme et la qualité des services de l’aviation nigérienne ainsi que l’excellente coopération qui règne entre Paris et Niamey dans ce secteur.
Ainsi, faisant allusion aux informations non fondées de la Lettre du Continent, il souligne : «ne tenant aucun compte de la qualité de l’expertise de vos équipes, de l’excellence du partenariat mené sur cet aéroport, toutes les approximations et insinuations de cet article nuisent, volontairement ou pas, tant à la réputation de l’autorité nigérienne qu’aux intérêts de la compagnie Air France ». Fausse info. Ballon de baudruche. Puis rétroviseur sur le dernier paragraphe de cette missive. «Dans ces circonstances, il m’est apparu essentiel de vous indiquer que M. GAMBARO n’a pas manqué de me rendre compte de l’excellent accueil qu’il a reçu et de l’investissement quotidien de vos services pour hausser sans cesse le niveau de la sureté de l’aéroport Diori Hamani ».
DOCUMENT EXCLUSIF
La Lettre de Air France aux autorités nigériennes
Par Hippolyte Gourmantier et Pierre René
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