Malgré les propositions généreuses pour une sortie honorable du pouvoir faites à lui ( généreuses en contemplation des crimes horribles commis par son régime) Yaya Jammeh refuserait de quitter le fauteuil présidentiel, à l’arrivée du terme de son mandat prévu au 18 Janvier 2017 à 0 Heure.
Si l’on se fie à son dernier discours télévisé.
Quoiqu’il en soit , il est temps d’arrêter sa logique de surenchère, en lui fixant un ultimatum quant à la validité des propositions qui lui sont faites .
Il ne doit pas être question de se soumettre à son agenda .
C’est plutôt l’inverse qui doit être vrai .
S’il reste sur son refus de transmettre le pouvoir à la date de l’ultimatum , il ne restera plus à la CEDEAO, à l’UA et à l’ONU qu’à recourir à la force pour le déloger.
Dans cette perspective, c’est dés maintenant qu’il faut se préparer à le déloger manu militari .
En commençant , sans délai , le travail de préparation psychologique des populations des États de la CEDEAO et des combattants pour qu’ils soient informés de la cause et des mobiles de la probable bataille contre JAMMEH.
Par ailleurs , la CEDEAO ou l’UA devront informer
les autres organisations inter-étatiques ( Ligue Arabe , SADEC , Commonwealth… ) et certains États partenaires comme la Russie et la Chine .
Il faut aussi que l’opposition gambienne prépare les populations sur place car toute guerre suppose un tribut à payer .
Dans le cadre de la préparation faut aussi aussi documenter les crimes du régime JAMMEH et commencer à les rendre public afin que l’opinion universelle mesure l’étendue du passif humanitaire à la charge de son pouvoir.
Qui va au combat doit se préparer et se préparer sur tous les plans .
RSS