La Lettre d’Affaires, veut-il s’ériger en un véritable serpent numérique d’un journalisme malsain et contrôlé en coulisses par des hommes d’affaires et financiers africains qui cherchent à défendre leurs intérêts gigantesques ?. Tout se sait dans ce petit village de la finance sous nos tropiques. Confidentiel Afrique l’avait dit haut et fort. Cette nouvelle Lettre d’Affaires, sortie de nulle part est en mission commandée pour détourner l’opinion nationale et internationale de la vraie information financière. Elle est l’apanage des praticiens du bon journalisme qui va du principe des recoupements de l’information à la bonne source ( bien sûr ) à sa restitution adossée au socle du journalisme. Bref, nous faisons face à des envahisseurs de type nouveau. Nous n’avons rien contre La Lettre d’Affaires. Il suffit de jeter un coup d’œil sur cette Lettre pour s’apercevoir qu’elle n’a pas de charte éditoriale, ni de Comité Editorial . Encore moins le lieu où il est édité. Du toc!! .
Confidentiel Afrique révélait en exclusivité les leviers qui sous- tendent l’octroi des agréments à Wend Kuni Bank d’Appolinaire Compaoré et à Ebomaf pour le contrôle de la Banque de l’habitat du Burkina. Nous ne faisons pas du brodage ou de l’intox. D’ailleurs notre devise est de : livrer l’information insoumise vraie et exclusive à nos lecteurs. La Lettre d’Affaires s’est plantée à trois reprises en l’espace de deux livraisons. L’info sur les deux agréments, celle sur les bisbilles de la BHS ( Banque de l’Habitat du Sénégal) avec la Commission bancaire et tout dernièrement sur la cession de l’opérateur de téléphonie Tigo qu’elle affirme déjà ou presque acquise par les concurrents du jeune entrepreneur Kabirou MBODJE du Groupe Wari. C’est du toc. Encore et toujours du toc. Le journalisme n’est pas du gangstérisme médiatique. Quelques jours après notre édition relative à la délivrance des 2 agréments bancaires au Burkina, nous vous proposons en dessous le texte sur ce que la Commission bancaire a dit …
Dans un article intitulé « Secteur bancaire burkinabé : largesse de la BCEAO au profit d’Appolinaire Compaoré et Mahamadou Bonkoungou…. » mis en ligne le 1er octobre 2017 sur son site internet et repris par d’autres sites spécialisés, le bimensuel « La lettre d’Affaires » diffuse des informations inexactes susceptibles d’induire les lecteurs en erreur.
Le Secrétariat Général de la Commission Bancaire dément avec la plus grande fermeté les allégations contenues dans cet article. A cet égard, souligne un communiqué, il tient à porter à la connaissance du public que les agréments des établissements de crédit sont délivrés à l’issue d’une procédure d’instruction rigoureuse, approfondie et impartiale tenant notamment compte de la qualité de la situation financière des promoteurs.
S’agissant en particulier du niveau d’endettement, le critère essentiel d’appréciation réside dans la capacité des débiteurs à faire face à leurs engagements. Il n’est donc pas synonyme d’insolvabilité.
Une lecture attentive de la publication permet de relever les nombreuses approximations suivantes : la Commission Bancaire est un organe de l’UMOA agissant en toute indépendance. A cet égard, il est totalement erroné de parler de « Commission Bancaire de la BCEAO ».
Par ailleurs, en tant qu’organe de supervision des banques, elle n’est pas habilitée à octroyer des crédits comme indiqué dans l’article. En effet, la session ne s’est pas tenue à Dakar mais à Abidjan en République de Côte d’Ivoire. L’agrément n’a pas été accordé à Apollinaire Compaoré dans la mesure où les agréments d’établissement de crédit ne sont pas octroyés à des personnes physiques mais à des personnes morales.
De même, la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) n’est pas, dans ce dossier, un partenaire technique de la Banque de l’Habitat du Burkina Faso, comme annoncé dans l’article. Cette allégation a d’ailleurs été démentie par la BHS à travers un communiqué.
Il s’y ajoute que l’assertion selon laquelle la BHS « aurait eu mailles à partir ces derniers mois » avec la Commission Bancaire est dénuée de tout fondement. La réglementation bancaire n’interdit pas à un acteur non bancaire d’être actionnaire majoritaire d’une banque. Des cas similaires existent déjà dans l’UMOA.
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