Les médias locaux dakarois ont fait du départ de l’ex désormais patronne de l’OFNAC ( organe national de lutte contre la corruption ) leurs choux gras. Pourquoi l’égérie magistrale, [restrict] considérée comme l’une des compétente et intègre du milieu judiciaire a si vite été défenestrée avant même la fin de son mandat initialement prévu courant mars 2017 ?. Beaucoup de cercles avertis voient derrière cette décision du président sénégalais, Macky Sall des pressions politiques faites par de gros pontes du régime. L’ancienne patronne de l’OFNAC avait il y’a quelques mois seulement publié un rapport accablant sur la gestion nébuleuse d’une frange de directeurs généraux de sociétés publiques et non des moindres des dignitaires proches du pouvoir en place. » Elle avait même été intimidée d’arrêter la machine par des lobbies tapis dans l’ombre au prix d’être éjectée de son fauteuil à la tête de l’OFNAC » a soufflé à Confidentiel Afrique, une source autorisée.
La page de Nafi Ngom Keita close, le chef de l’état a nommé Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, jusque là en poste à la Cour Suprême au titre de Conseiller à la Chambre administrative.
Seynabou Ndiaye Diakhaté est une magistrate réputée compétente. L’on se rappelle, la nouvelle recrue avait beaucoup fait parler d’elle alors qu’elle était doyenne des juges au début des années 2000. La nouvelle présidente de l’OFNAC a été nommée, par décret n°2016-1004 du 25 juillet 2016. Beaucoup d’interrogations sur l’empressement de sa nomination et son périmètre de manœuvres pour mener sans pression à bon port la sulfureuse opération de traque des malversations financières au plus haut sommet de l’état.
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