Ils sont certes jeunes, mais leur vision dépasse le court terme. Ces sept étudiants sénégalais âgés entre 18 et 22 ans avec leur start-up Senebot, spécialisée dans la robotique, veulent devenir des leaders dans ce domaine au Sénégal. ‘’Quand on parle de robotique, les gens pensent que c’est uniquement fait pour les Européens et autres. Or, c’est un domaine pluridisciplinaire et toutes les disciplines qu’elle regroupe sont au Sénégal. L’électromécanique , l’informatique, l’automatisme, etc. Dès lors, nous avons aimé innover dans ce domaine qui est encore assez neutre au Sénégal’’, a fait savoir leur porte-parole Maëlla Yobo.
Ainsi, avec leur premier projet Wasor, ils ont fabriqué un robot pour trier les déchets plastiques. ‘’Au Sénégal les entreprises qui ont eu à se focaliser sur le recyclage le font manuellement. Elles exposent leurs employés à tous les problèmes bactériens, cancérigènes, etc. Sur ce, nous avons voulu innover en créant une machine qui accomplirait cette tâche. En réalité, les personnes qui travaillent dans ces secteurs n’ont pas les moyens de soigner face à un cancer et autre’’, a souligné la jeune étudiante.
Problèmes de financements structurants
Œuvrant dans l’informatique, l’automatisme, ces jeunes étudiants sont en ce moment, en pleine structuration et ils ont eu à se déclarer, à protéger leurs projets. Mais, comme tout début, Mlle Yobo affirme qu’ils rencontrent des problèmes de financement. Toutefois, avec la subvention de la Sonatel d’une valeur de 5 millions de francs CFA, ils comptent élargir leur projet afin de devenir pionnier dans le domaine de la robotique au Sénégal.
‘’On a aussi deux autres projets qui sont en cours. Cependant Wasor n’est pas encore achevé mais le prototype est déjà disponible. Donc, notre souhait, c’est de trouver des entreprises partenaires chez qui ils veulent l’installer et l’améliorer à distance’’, a dit Maëlla Yobo.
Il faut noter que Wasor est un projet qui consiste à collecter des déchets plastiques et mettre en place un robot qui se chargera de faire le tri. Les plastiques triés seront vendus à des entreprises ou recyclés pour bricoler d’autres robots.
Par MD avec Confidentiel Afrique
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