Profitant de son séjour au Niger, le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel De Souza, a exprimé son vœu ardent aux organisateurs de « lancer un appel fort pendant ce forum de Niamey sur la problématique et les enjeux de ce fléau sanitaire en Afrique >>.
Les épouses des chefs d’état africains discuteront au forum de Niamey d’autres questions liées aux mutilations génitales et à la sorcellerie infantile qui sont des facteurs de déstabilisation.
Au Niger, la fistule obstétricale est un problème de santé publique. Les statistiques du pays sont três alarmantes.
Selon des études officielles, la plupart des cas de fistule sont dus à des mariages précoces. « 30% des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans et 75% avant l’âge de 18 ans, au Niger », selon l’UNICEF.
Les femmes de 15-19 ans sont les plus touchées, précise Lucien Djangnikpo, directeur du Centre national de Référence de la Fistule obstétricale créé en 2013 par l’Etat nigérien pour la prise en charge des femmes qui sont victimes de la fistule obstétricale.
Par Hippolyte Gourmantier
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