Le Sommet extraordinaire de Bamako qui se tient dans un contexte de résurgence du terrorisme avec l’attentat de Gao le 18 janvier 2017 a pour ordre du jour la situation sécuritaire au Mali et son impact dans le Sahel.
Le Sommet se déroulera en deux phases dont les travaux de la deuxième Réunion annuelle des Ministres en charge de la Défense et de la Sécurité, élargie aux Ministres en charge des Affaires étrangères du G5 Sahel le 5 février 2017 puis la Conférence des Chefs d’Etat le 6 février 2017.
La réunion statutaire des Ministres en charge de la Défense et de la Sécurité élargie aux Ministres des Affaires étrangères se penchera sur la validation des rapports des réunions du Comité de Défense et de Sécurité tenues respectivement à Bamako le 26 mai 2016 et à Nouakchott le 4 novembre 2016. Il examinera notamment la situation sécuritaire au Mali et dans les pays membres.
La Conférence des Chefs d’Etat sera marquée par une Cérémonie officielle d’ouverture qui verra la participation de nombreuses délégations des pays membres et des partenaires du G5 Sahel. Elle sera marquée par des discours des Présidents en exercice du G5 Sahel et du Président du pays d’accueil.
Les Chefs d’Etat se réuniront ensuite à huis clos en présence des Ministres et du Secrétariat Permanent. Une cérémonie de clôture et une conférence de presse mettront fin aux travaux du Sommet.
Il est important de rappeler que le G5 Sahel a tenu précédemment deux Sommets extraordinaires en février et décembre 2014 à Nouakchott et un Sommet ordinaire à N’Djamena le 20 Novembre 2015. Il a organisé des réunions sectorielles sur la sécurité, la radicalisation, la jeunesse et la promotion de la femme et des rencontres de haut niveau avec le Système des Nations-Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine et certains partenaires bi et multilatéraux.
En outre, le G5 Sahel s’est doté d’une Stratégie pour le Développement et la Sécurité et d’un Programme d’Investissements Prioritaires, qui fera l’objet d’une table ronde de mobilisation des ressources. Soucieux de mettre une dynamique de solidarité à profit et conscients des enjeux communs, les dirigeants des Etats du Sahel ont décidé d’engager un processus d’identification et de mise en œuvre des actions requises pour relever les grands défis qui se posent à la région.
Il s’agit notamment :
du renforcement de la paix et de la sécurité ;
du développement dans les zones à faible densité humaine ;
de sécurité alimentaire et le pastoralisme ;
du développement des infrastructures (transport, énergie, hydraulique, télécommunications) ;
des changements climatiques et la gestion de l’eau ;
de la prise en compte du défi démographique et des questions de santé;
de l’effectivité de la présence de l’Etat et le renforcement de la décentralisation.
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