La Commission bancaire s’est décidée de faire un sursaut face à certaines dérives d’établissements bancaires opérant sur le marché de l’UEMOA. La banque centrale jusque là avait ce malin plaisir de regarder les choses « pourrir ». Sans lever le moindre doigt. En sa qualité de gendarme du marché, elle a l’obligation d’avertir, de sanctionner et de retirer les agréments au cas où les exploitants de licences ne se conformeraient pas du tout aux exigences de la réglementation bancaire. L’affaire COFIPA Investment Bank Côte d’Ivoire CIBCI, est assez révélatrice et ouvre la boîte à pandore. À qui le prochain tour ?
Pourquoi la BCEAO a attendu si longtemps pour décider-que maintenant- du retrait de l’agrément et de la liquidation de COFIPA, propriété du discret homme d’affaires malien, Baber TOUNKARA ? A quand une rigueur pérenne de la part du gendarme du secteur des Banques et des sociétés de Microfinance opérant sur la place de l’UEMOA ? Autant d’interrogations auxquelles la BCEAO devra s’atteler à y répondre.
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Par Confidentiel Afrique
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