Le ministre français des Affaires Étrangères, Jean-Yves Le Drian est au Burkina depuis ce vendredi et où il n’y restera qu’une seule journée au cours de laquelle il s’entretiendra avec le Président du Faso, Roch Marc Christian. Ils feront le point sur la situation sécuritaire du pays et de la région.
Même si le ministre français est venu à Ouagadougou pour inaugurer une maison de la jeunesse et de l’innovation, il ne quittera pas le pays sans évoquer les récurrentes attaques des groupes djihadistes qui sévissent dans certaines localités du pays. Sa visite intervient une dizaine de jours après le premier raid aérien de la force militaire française Barkhane, alors que la situation sécuritaire du pays n’est pas stable.
Les forces de sécurité burkinabé nagent dans le flou pour anéantir une cible encore mal identifiée qui a ouvert un nouveau front à l’est du pays où plusieurs attaques perpétrées ces derniers jours ont occasionné une dizaine de morts, du côté des forces spéciales militaires burkinabé.
Projets de développement
Dans la province du Soum, au nord du Burkina, la zone rouge où opèrent les terroristes a fait tâche d’huile. Deux attaques ont eu lieu cette semaine à quelques kilomètres de Djibo, chef-lieu de département jusque-là épargné :l’une contre une école et l’autre contre un poste de police.
En dépit de l’environnement sécuritaire difficile, Paris soutient plusieurs projets de développement pour un montant de 130 millions d’euros en faveur du nord et l’est du pays. Par ailleurs, 125 millions d’euros supplémentaires sont prévus dès 2019. Le renforcement de la coopération militaire en terme de formation d’entraînement et d’équipement est aussi un souci du chef de la diplomatie française.
Au lendemain de l’attaque terroriste qui avait visé entre autres l’ambassade de France à Ouagadougou, perpétrée il y’a 6 mois, le ministre français s’était également rendu au pays des hommes intègres. Preuve de l’amitié diplomatique entre Paris et Ouagadougou.
Par OD avec Confidentiel Afrique
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