
Le général Ahmed Gaid Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, a dans un discours diffusé à la télévision publique, appelé à l’application de la l’article 102 de la Constitution. Si le Conseil constitutionnel accepte ses recommandations, Abdelaziz Bouteflika serait frappé d’une procédure d’empêchement.
Si l’application de l’article est promue, c’est le président du Conseil de la Nation (chambre haute), qui prendrait alors l’intérim pendant 45 jours. Si “l’empêchement” se poursuit à l’issue de ce délai, est déclarée la “vacance” du pouvoir. L’intérim se poursuit durant 90 jours maximum, période durant laquelle une présidentielle est organisée. Aux dernières nouvelles, les 72 membres du Conseil constitutionnel se réunissent en ce moment.
A noter que le Président Bouteflika est mal en point depuis 2013, à cause des séquelles d’un AVC. A 82 ans, il est confronté depuis quelques temps à une grogne populaire qui réclame son départ du pouvoir. Sans concession.
Par M.MB avec Confidentiel Afrique
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