L’Afrique a besoin de politiques énergétiques saines pour lutter contre la pauvreté et stimuler la transformation structurelle et économique, a déclaré H.E. Gaya Mahaman Laouan, Secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africains au 4ème Forum international de l’énergie (IEF), Symposium du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) sur la pauvreté énergétique, jeudi.
Prononçant le discours liminaire, H.E. M. Gaya a déclaré que la réduction de la pauvreté énergétique sur le continent était entravée par deux principaux défis: la promotion de la coopération interrégionale afin de mobiliser des sources d’énergie complémentaires sur le terrain; et l’amélioration de l’attractivité des investissements étrangers dans le secteur de l’énergie sur tout le continent.
«Ces défis peuvent être résolus en répondant aux besoins en énergie à moindre coût, en réduisant les impacts sur l’environnement et en assurant une bonne gouvernance des ressources énergétiques et une gestion responsable des sources d’énergie non fiables», a-t-il déclaré.
Il a en outre déclaré que pour relever ces défis, il fallait une volonté politique forte, des stratégies énergétiques bien conçues, davantage de coopération intra-africaine et régionale, une amélioration des compétences nationales dans le secteur de l’énergie et la capacité des pays d’attirer les investissements privés nécessaires.
Dr Sun Xiansheng, et du Directeur de la Région Afrique de l’OFID, M. Belkacem Ouzrourou, et du Ministre de sud–africain de l’Energie de l’Afrique du Sud ont plaidé la mise en œuvre des politiques fortes énergétiques, l’émanation de volontés politiques des États africains.
Ouvrir de nouvelles perspectives
La situation énergétique des pays africains soulève plusieurs défis qu’il convient de relever afin d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement du continent. Et pour répondre à ces défis énergétiques, les experts du secteur ont la conviction qu’il faut une très forte volonté politique, des stratégies énergétiques bien conçues, une coopération internationale, inter-africaine et régionale beaucoup plus significative, la constitution des capacités stratégiques et institutionnelles, la formation de compétences nationales dans le secteur énergétique et la capacité des pays à attirer les investissements privés requis.
Si l’Afrique veut connaître une croissance économique durable et éviter de basculer dans un délabrement économique fatal, elle doit dans les décennies, voire les années à venir, devoir relever les défis énergétiques…essentiels pour sa survie a conclu l’expert nigérien Mr GAYA MAHAMAN.
Par Hippolyte GOURMANTIER
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