
Le Tchadien Moussa Faki Mahamat a exprimé sa consternation et sa tristesse face à l’assassinat d’une religieuse espagnole survenu à Nola le 20 mai dernier. Le Président de la Commission de l’Union africaine, qui donne de plus en plus de la voix dans un style de clarté et d’intransigeance, au nom des grands chantiers de l’institution panafricaine, a exprimé sa disponibilité à soutenir une enquête visant à déterminer les circonstances de cette tragédie et traduire les responsables en justice.
À cet égard, le Président de la Commission, Moussa Faki Mahamat rappelle l’article 35 de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République Centrafricaine (ARPP-RCA) qui expose les signataires, auteurs de violations, aux sanctions du Conseil de Paix et Sécurité et du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Pour finir, le Tchadien a appelé les parties prenantes centrafricaines à accélérer le retour de l’État, particulièrement des organes de police et de justice sur l’ensemble du territoire national, afin que les litiges entre citoyens fassent l’objet d’un traitement adéquat dans le cadre de l’État de droit. En bon métronome d’une diplomatie inclusive de poigne, Moussa Faki Mahamat est déjà depuis son arrivée aux commandes de la Commission de l’UA dans les nouveaux process de vision et de prise en charge des conflits politiques, géopolitiques et intracommunautaires.
Par Confidentiel Afrique
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