Les attaques terroristes dans les zones du Niger, Burkina et du Mali se sont multipliées ces derniers mois. Face à l’insécurité dans cette zone, il a été officialisé au Sommet de Pau du 13 janvier 2020, le déploiement d’un bataillon de l’armée tchadienne. Lors du Sommet de Pau, il a été décidé de la mutualisation des efforts des forces nationales et étrangères présentes sur le terrain pour combattre efficacement les groupes terroristes qui opèrent dans la zone sahélo-saharienne. En ce sens, la France a annoncé le lancement d’une nouvelle opération baptisée Takuba avec le renforcement des effectifs de l’opération Barkhane. Cette nouvelle opération comprendra des forces spéciales européennes, ainsi qu’un déploiement d’un bataillon tchadien.
Une décision confirmée dimanche dernier par la ministre française de la Défense, Florence Parly. Cette dernière s’est entretenue avec le président Idriss Deby à Ndjamena.
Les 500 soldats tchadiens qui doivent être déployés dans les zones des trois frontières du G5 Sahel devront attendre. Le gouvernement tchadien évoque un manque de moyens financier pour prendre en charge les hommes du dit bataillon.
La prise en charge de son coût opérationnel, une question qui risque de retarder l’arrivée des soldats tchadiens dans la zone.
L’engagement du Tchad, une initiative qui avait été saluée par ses autres homologues du G5 Sahel, fait face à une requète de Ndjamena.
Même si le pays se dit prêt à entrer en action, les moyens font défaut. Pour parer à cette situation, le G5 Sahel en manque de moyens va devoir trouver les moyens financiers nécessaires pour prendre en charge ce déploiement, à moins, que la communauté internationale, et particulièrement la France, ne décide de mettre la main à la poche.
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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