Qui veut passer méchamment à l’échafaud Moustapha Limam Chafi ?. La question mérite d’être posée. Le confident le plus proche de l’ancien Président du Burkina Faso, SEM Blaise Compaoré, qui vit désormais depuis sa chute fin octobre 2014 en Côte d’Ivoire fait l’objet de plusieurs attaques stupides croisées et coordonnées par une frange d’individus actionnès par des officines politiques secrètes basées en Mauritanie et ailleurs. Une véritable grosse campagne de dénigrement dirigée contre sa personne. Récemment les détracteurs de l’opposant mauritanien -qui avait condamné le putsch en 2009 dirigé par l’actuel Chef de l’état Mohamed Ould Abdel Aziz – se sont illustrés sur les réseaux sociaux en s’attaquant sans fondement à Moustapha Limam Chafi. Ce dernier qui balaie en bloc ces allégations aux allures de règlements de compte politiques s’interroge sur l’opportunité et la légitimité de ces agissements. << L’acte, comporte une part manifeste de préméditation>> confesse- t- il.
L’ancien conseiller de Blaise Compaoré de renchérir: « Depuis que j’ai refusé de cautionner le coup d’Etat en 2009 contre le premier pouvoir démocratiquement élu dans mon pays, je suis épisodiquement la cible d’attaques, orchestrées par les officines du pouvoir mauritanien. La plus récente s’appuie sur des arguments fallacieux et des stratagèmes de diffamation délibérée.>>
Ses détracteurs, jure t-il la main sur le cœur se sont servis de montages de photos pour le montrer, à Jérusalem, dans le cadre d’une campagne visant à exciter, contre lui, une sensibilité antisémite au sein de l’opinion publique. « Ils ne sont pas arrêtés là, allant jusqu’à diffuser, via les réseaux sociaux, des images attestant sa présence parmi les preneurs d’otages. « Or, mon implication dans la libération des otages est connue et ne relève, donc, pas du secret de polichinelle. De toute façon, j’oeuvrais en collaboration avec les pays concernés par la séquestration de leurs ressortissants. Je regrette seulement de n’avoir pu préserver la vie d’autres victimes », a-t-il expliqué. Liant l’acte à la parole, Moustapha Limam Chafi démonte pièce par pièce ce tissu de mensonges de photos montage colportés sur son dos.
La pose a été prise le 23 août 2010 au Nord du Mali, jour de la libération d’otages espagnols. « Egalement présents sur l’image, l’on reconnait, de dos avec un turban blanc, le Colonel malien Issa Tembene, à l’époque chef des services de renseignements maliens à Gao et actuellement attaché militaire de son ambassade en Libye ».
Y apparaît, aussi, l’ex Chef d’Etat-major particulier de l’ancien président burkinabè, Gilbert Diendere. « Nous étions venus, en hélicoptère, pour soustraire, à un calvaire mortel, des hommes retenus contre leur gré », rassure t-il.
« La mission a été coordonnée et suivie par de nombreux pays », renseigne Le Mauritanien Moustapha Limam Chafi, soulignant que cette photo et plusieurs autres ont été distillées par le pouvoir mauritanien, au travers de ses circuits occultes, notamment l’un de ses représentants à Paris, qui s’échine à leur conférer une ampleur internationale en vue d’intoxiquer certains milieux.
Et de conclure : « Ce tripatouillage sordide ne peut, en aucun cas, salir ma réputation, car, en l’occurrence, je ne me reproche absolument rien d’illégal, ayant agi en collaboration avec des Etats, dans le but de sauver des vies innocentes ». Confidentiel Afrique de s’interroger : Tout ça pour ça ?. Depuis plusieurs décennies, l’opposant Moustapha Limam Chafi est resté constant dans son engagement à lutter contre les oppressions que subissent les peuples africains. Discret, détestant le bling- bling sous les chaumières diplomatiques, fuyant les caméras et la posture ostentatoire des hommes d’état, Moustapha Limam Chafi vit dans un esprit noble, d’un enfant nomade, dans les étuves chaudes du Sahel.
Par Ismael AIDARA, Directeur Editorial
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