Le lancement officiel de la Branche Islamique CBI BARAKA marque la volonté de Coris Bank International Mali de mettre à la disposition de la clientèle des services diversifiés et adaptés à leurs besoins en conformité avec les recommandations du Groupe Coris Bank International.
La méga banque panafricaine Coris Bank International ( CBI) s’étend à travers ses filiales bancaires implantées dans les pays suivants : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, le Bénin et le Sénégal. Dans sa volonté clairement affichée de faire “La Banque Autrement”, CBI est reconnue comme une institution de référence dans l’accompagnement des grandes entreprises, des industries, des PME/PMI mais aussi des particuliers, pour lesquels elle a développé toute une gamme de produits et services adaptés à leurs besoins.
2015, démarrage de la fenêtre islamique a CBI
Le Groupe Coris a procédé au lancement officiel de ses activités dans la Finance Islamique en 2015 au Burkina Faso. « Ce projet va faciliter l’accès au financement pour les porteurs de projets, vu que l’objectif est de soutenir l’économie nationale à travers la pratique de la finance islamique », avait déclaré à cette occasion le Président Directeur Général du Groupe Coris, M. Idrissa Nasa.
Rappelons que Coris Bank International avait obtenu auprès de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) et de de la Société Islamique pour le Financement du Secteur Privé(toutes deux filiales de la Banque Islamique de Développement), respectivement des lignes de financement de 9 millions de dollars pour le Trade et de 17 millions d’Euros au profit des PME/PMI pour soutenir sa branche Finance Islamique.
Who’s lexique Finance islamique
La Finance Islamique est une finance éthique, responsable et non-spéculative. Elle s’adresse à tous ceux qui souhaitent investir, épargner, prêter ou emprunter de manière éthique et conforme au code moral de la loi islamique Les cinq (05) principes fondamentaux de la Finance Islamique sont l’interdiction de l’intérêt ou de l’usure (Riba), et des comportements spéculatifs et excessivement incertains (Gharar et Maysir), la prohibition des secteurs économiques tels que l’alcool, les jeux d’argent, le tabac, la drogue, etc., l’obligation de partage des profits ou des pertes entre tous les associés (entrepreneurs et financeurs), et l’obligation d’adosser toute transaction financière à un actif tangible.
Par Pierre René et Youssouf Coulibaly
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