L’Etat éthiopien vient de franchir un grand pas dans le dossier de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Les membres du gouvernement éthiopien ont dit oui à l’adhésion à la zone. Sous la férule du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, les autorités du pays ont également donné leur quitus aux protocoles annexes de l’accord sur la ZLECA. Selon le gouvernement, cette zone constitue un instrument essentiel à l’intégration africaine ainsi qu’au développement économique du continent africain, par le biais d’une hausse du commerce intra-africain mais aussi dans la sous-région est-africaine.
Intégration économique
Du côté de l’Union africaine (UA), on partage cette conviction du gouvernement éthiopien. La ZLECA vise la création « d’un marché unique pour les marchandises et les services avec une facilitation de la circulation des personnes dans le but d’approfondir l’intégration économique du continent africain et conformément à la vision panafricaine d’une Afrique intégrée, prospère et pacifique telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063 », note-t-on dans le dossier consacré au sujet par l’UA.
Rappelons que le coup d’envoi à la signature de l’accord sur la ZLECA et du Protocole sur la liberté de circulation des personnes, le droit de résidence et le droit d’établissement a été donné en mars 2018 à Kigali au Rwanda lors d’un Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA. A ce jour, seulement quelques pays dont le Ghana, le Kenya et le Rwanda ont pu ratifier l’accord et ses protocoles annexes. A l’UA, on espère que les autres pays suivront rapidement le pas pour faire entrer en vigueur l’accord sur le continent.
Par OKD avec Confidentiel Afrique
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