Le dialogue qui s’ouvre ce lundi dans la capitale éthiopienne est co-organisé par l’Union africaine et la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDA), une plateforme de développement pour des discussions et des réflexions.
Les participants sont invités à élaborer une stratégie pour la mise en œuvre de l’accord commercial et à donner de la voix aux aspirations de l’Afrique définies dans l’Agenda 2063. L’Agenda 2063 est le projet de l’Afrique visant à transformer le continent en une puissance mondiale. La première session de ce lundi a été ouverte par l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, président du conseil d’administration de la CoDA. La session a examiné les éléments clés nécessaires à l’établissement d’une zone de libre-échange continentale efficace et active au-delà de la libéralisation tarifaire.
Les avantages de l’accord
Les résultats attendus comprennent l’identification et la hiérarchisation des recommandations afin d’éliminer les obstacles non tarifaires et de résoudre les problèmes d’infrastructures liés au commerce.
L’AFCFTA a été signé pour la première fois par les dirigeants africains le 21 mars 2018 à Kigali et 23 pays ont depuis ratifié l’accord avec jusqu’à 52 des 55 États signataires. Le Bénin, l’Érythrée et le Nigéria sont les seuls pays à ne pas encore avoir signé l’accord établissant L’AFCFTA. Il n’a fallu que 22 ratifications pour que l’accord entre en vigueur.
Parmi les autres avantages, les experts prévoient que L’AFCFTA devra augmenter le commerce intra-africain de plus de 50% et rehausser le PIB du continent de plus de 40 milliards de dollars.
Lors du 31ème sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine tenu en juillet dernier à Nouakchott, en Mauritanie, l’Assemblée s’est engagée à mener de vastes campagnes de sensibilisation au niveau national, afin que toutes les parties prenantes telles que les citoyens ordinaires et les hommes d’affaires de toute l’Afrique, adhèrent à L’AFCFTA
Le sommet a également chargé la Commission de l’Union africaine d’organiser un forum de la société civile et un forum du secteur privé précédant le prochain sommet de juillet 2019 à Niamey, au Niger, dans le but de renforcer l’engagement des parties prenantes sur la mise en œuvre de L’AFCFTA.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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