À la demande de ses membres, le Comité s’est vu accorder un délai supplémentaire pour finaliser son rapport, qui sera présenté d’ici septembre 2018. Cette enquête est menée de manière transparente et indépendante, et ses conclusions et recommandations seront rendues publiques.
Il convient de rappeler que le Comité de haut niveau est composé comme suit: Bineta Diop, Envoyée spéciale sur les questions de Femmes, Paix et Sécurité; Lucy Asuagbor, membre de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et Rapporteur spécial sur les Droits des Femmes en Afrique; et Tujilane Rose Chizumila, Juge à la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Le Comité est chargé d’examiner la question globale du harcèlement au sein de la Commission. Par conséquent, et contrairement aux informations véhiculées par certains médias, son mandat ne vise aucun individu en particulier.
Les bons codes et fermeté dans la démarche
Le Tchadien Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, depuis le 30 janvier 2017, veut rester dans les bons codes. Son mandat se concrétise avec force par des actes de transparence transversale changeant du coup l’écosystème de l’Union africaine et le décrochant de ses vieux démons et clichés d’antan. L’Union africaine sous l’ère du tandem Moussa Faki-Paul Kagamé projette son regard futuriste sur tout un continent à la croisée des chemins. Besoin de transparence et d’équilibre des fondamentaux diplomatiques, aucun sujet n’est tabou. Désormais. Ce qui explique que les dossiers sont abordés avec clairvoyance, intelligence et fermeté. Le Président Moussa Faki Mahamat s’inscrit et s’investit dans une dynamique de transcender certains phénomènes inhérents à l’organisation, fussent-ils en cours ou hérités.
Vu l’importance d’une telle interpellation sur une affaire d’harcèlement sur des femmes, jusque là non élucidée, le Président de la Commission de l’UA entend rester dans les proportions d’exigence d’un rapport de vérité. Sans appel. C’est cela aussi un point d’honneur pour l’image de l’institution et celle des expertes du Comité de Haut niveau, en qui le Président de l’Union africaine a placé sa confiance.
Par Ismael AIDARA
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