
C’est une grande première dans l’écosystème de la FANAF à travers un bureau exécutif qui opère dans l’illégalité. Depuis sa création qui remonte à 1976. Selon plusieurs sources autorisées consultées par Confidentiel Afrique, 5 des 7 membres du bureau exécutif de la FANAF n’ont plus les titres de Directeur Général de compagnie. Pourtant, les textes sont clairs et doivent s’appliquer dans toute leur plénitude, commentent nos sources. » Ces cinq membres du Bureau qui n’assument plus des fonctions de Directeur Général ne doivent plus siéger comme l’exigent les textes de la FANAF. Il s’agit de l’actuel président de la fédération, Adama NDIAYE, qui ne jouit plus de son titre de DGA à SEN RÉ où il y officiait avant sa défenestration, du burkinabé Soumaila Sorgho, parti à la retraite après avoir dirigé la compagnie UAB, d’Assamoi Ernest, ex DGA de la Loyale Assurances de Côte d’Ivoire, Joel Muller, ex DG de la filiale togolaise SUNU au Gabon et de Locoh Lodjo, ex Directeur Général SUNU Togo. À y voir de très près, ces 5 membres plénipotentiaires siègent au bureau dans l’illégalité au premier degré. Seuls deux membres sont dans la légalité de siéger au sein de l’instance, à savoir, Mme Tiacho Esther, DG NSIA Cameroun, Mamadou KONÉ, DG ALLIANZ Côte d’Ivoire. Cette situation d’incommodité qui n’est pas du goût de beaucoup de membres affiliés à la FANAF suscite plusieurs interrogations depuis plusieurs mois. Certains spécialistes du marché, approchés par Confidentiel Afrique parlent d’un impair majeur. Cette affaire ne dérange pas le bureau exécutif qui continue à piétiner les textes de la fédération à quelques jours de l’Assemblée Générale des assureurs africains en Tunisie.
Par Hippolyte Gourmantier et Pierre René
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