L’ancienne gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean n’aura fait qu’un seul mandat de quatre ans. Malgré les indignations de l’activisme de la France, le Président MACRON n’en a cure. Paris a fortement poussé en mai dernier la candidature de l’actuelle ministre des Affaires Étrangères du Rwanda après le soutien de l’Union africaine. C’est la consécration d’une proche du Président Kagamé qui est perçue comme un retour de l’OIF dans son origine, l’Afrique.
À l’issue d’un huis clos des chefs d’État et de gouvernement de l’OIF réunis en Arménie , la rwandaise Louise Mushikiwabo est définitivement devenue la nouvelle « reine » de la francophonie, malgré les protestations de plusieurs ONG de défense des droits de l’homme entre autres.
Certes que Michaëlle Jean a bien huilé son discours ce jeudi par sa phrase 《sommes-nous prêts 》,a-t-elle demandé à la tribune, à accepter que la démocratie et les libertés soient 《vidées de leur sens》au delà de la realpolitik 》et des《petits arrangements 》entre États>>.
S’il sagit de liberté, il n’y a nul doute que Louise ne serait visée par rapport à son bilan au sein de la diplomatie rwandaise pendant 10 ans au côté de Paul Kagame qui est dérangeant dans une organisation comme l’OIF qui prône la démocratie. Mais malgré tout ça, les dirigeants de la tribune sont restés indifférents.
Une nouvelle ère
Pour Louise Mushikiwabo, c’est une nouvelle page qui s’ouvre sur l’organisation.
Une victoire rwandaise qui n’est pas acceptée par tout le monde. Même s’il y’a consensus, cela ne fait pas l’unanimité. Selon Sylvie Adoukonou,consultante internationale franco-béninois est déçue par la nomination de Louise Mushikiwabo, car elle a été marquée par le lâchage de Michaëlle Jean. Mme Adoukonou pense que nos chefs d’État ont humilié Michaëlle Jean.
Par OKD avec Confidentiel Afrique
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