
Deux accords cadres ont été signés entre l’ONU et l’union africaine. Le premier porte sur la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’agenda 2063 des nations unies. Le second accord consiste au renforcement du partenariat pour la paix et la sécurité.
«L’Afrique aujourd’hui mène son propre agenda », martèle le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Pour ce dernier, les pays africains deviennent de plus en plus prospères. Toujours dans son discours, le patron des nations unis estime que les organisations d’intégration sous-régionales constituent des facteurs de développement et de solidarité réciproque.
L’Afrique, grenier des nations unies
Les questions de sécurité ont été aussi au cœur des échanges sur le partenariat entre l’union africaine et l’ONU, tenus à New York. Les pays africains fournissent prés de la moitié des casques bleus déployés dans le monde. 42 des Etats membres de l’Union africaine se sont engagés à la déclaration partagée sur les opérations de maintien de la paix de l’ONU.
En ce sens, le secrétaire général des nations unies s’est engagé à «plaider avec force pour un financement prévisible, soutenu et flexible>> sur les opérations de sécurité menées par l’union africaine. A noter que le Président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a toujours défendu cet accord entre les deux organisations. S’exprimant sur ce partenariat, il martèle : « nous n’avons d’autres choix que nous serrer les rangs et de mutualiser nos moyens ». Le Président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a eu un agenda trop chargé à travers une forte mobilisation de soutien des États membres de l’UA, à la candidate Rwandaise, au poste de Secrétaire général de l’OIF.
Par FM avec Confidentiel Afrique
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