Un pan du journalisme s’effondre. Le décès du brillant journaliste Jean Meissa DIOP, intervenu hier dimanche a été accueilli avec consternation dans le milieu de la presse sénégalaise et africaine. Un coup de tonnerre !
Affaibli par la maladie ces dernières années qui l’avait cloué, Jean Meissa Diop incarnait l’orthodoxie de l’exercice du journalisme. Pur produit du CESTI, sa signature dans les colonnes du groupe Walfadjiri était devenue un label. Un Seigneur de la plume dans toute sa rigueur enfouie dans un art d’écriture inouï. Son expérience et son professionnalisme ont contribué à son recrutement comme formateur au CESTI. Pointu dans les décryptages de l’actualité locale et africaine, il est resté le Bon enfant de l’Église. La chronique hebdo « Avis d’Inexpert » qu’il animait à merveille avait fini de faire le tour du monde. Jean Meissa DIOP était un homme bon, relationnel et très affable. Son talent de grand journaliste ne transperçait jamais. Son humilité faisait de lui un sujet brillant et forçait l’admiration auprès de toute la corporation. Jean aimait partager son expérience avec ses étudiants et les plus jeunes de la presse. Lui, Tidiane Kassé et Feu Abdourahamane Camara formaient un trio magique de l’écriture du bon journalisme. Jean était une âme de ce grand groupe de presse lancé par le défunt Sidi Lamine NIASS. Jean, le Marquis de la plume, ta silhouette restera dans nos pensées.
Par Maguette Mbengue (Confidentiel Afrique)
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