L’accord de prêt a été signé hier. Le prêt concessionnel sera décaissé dans le cadre de la deuxième phase du Programme d’accès à l’électricité à grande échelle (SEAPII), qui devrait accroître l’accès des ménages au réseau et les utilisations productives, ainsi que l’accès hors réseau aux énergies renouvelables.
Le ministre des Finances et de la Planification économique, M. Uzziel Ndagijimana, a déclaré que le programme stimulera les efforts du pays pour atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2024. Selon le ministre, ce projet constituera une étape clé dans l’amélioration de la fiabilité de l’approvisionnement en électricité, ce qui aura un impact positif sur notre croissance économique, favorisera la création d’emplois dans le secteur privé, en particulier pour les jeunes, et réduira la pauvreté.
Le nouveau prêt est aligné sur la stratégie décennale de la BAD (2013-2022) et l’actuel document de stratégie pays pour le Rwanda. Il vient également à l’appui de trois des cinq grandes priorités de la Banque, à savoir l’industrialisation de l’Afrique et l’amélioration de la qualité de vie des populations sur le continent.
La plus grande opération du pays
Mme Martha Phiri directrice nationale de la Banque s’est estimée très heureuse de signer l’accord.Mme Phiri a déclaré que : »Le portefeuille énergétique de la Banque au Rwanda passera de 158,95 millions d’euros à 388,74 millions d’euros, soutenant huit opérations, dont trois sont mises en œuvre conjointement avec les États voisins « ,
« Il s’agit de notre plus grande opération dans le pays qui a un impact sur les solutions d’alimentation en électricité sur réseau et hors réseau. Il cherche à assurer que le Rwanda dispose d’une électricité fiable dans les foyers, les centres de santé, les entreprises et partout ailleurs. »
Elle a aussi ajouté que: » Grâce à ses solides performances et à sa culture du résultat, le Rwanda est le premier pays du continent à piloter ce projet « .
Mme Phiri que l’électricité est un puissant catalyseur de la croissance économique générale et inclusive.
Le premier projet du SEAP entre le Rwanda et la Banque, d’une valeur de 46 millions de dollars (environ 40,4 milliards de Rwf), a été signé en 2013.
Selon le Ministère des finances, les fonds ont servi à moderniser deux sous-stations de distribution importantes et à construire 1 365 km de réseaux moyenne et basse tension pour l’accès au réseau de 30 636 foyers, 32 centres de santé, 210 écoles et 52 installations administratives sectorielles dans six districts.
Le projet initial a été mis en œuvre sur une période de six ans. Comme nous l’avons mentionné, le coût réel de chaque raccordement additionnel est de 1 400 $.
En utilisant les compétences internes de REG, les entrepreneurs locaux et l’utilisation des systèmes nationaux, le SEAP II devrait permettre, entre autres, de réaliser 193 366 connexions sur le réseau dans un délai de trois ans à un coût moyen d’environ 900 dollars par connexion.
Selon les responsables, cela démontre la rentabilité de l’instrument de la FRB et est la raison pour laquelle il est devenu l’instrument de choix pour le financement public dans divers secteurs, dont celui de l’énergie.
Par AF avec Confidentiel Afrique
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