L’ANPER est sur de bonnes béquilles. Opérationnelle depuis 2015, elle a mis en œuvre deux projets phares d’électrification rurale sur la ligne de crédit de la banque Exim de l’Inde. Une centaine de villages vont bénéficier de ces financements pour leur faire oublier les nuits cauchemardesques plongées dans le noir. Le Programme réparti en deux boucles cible les régions d’Agadez, Diffa, Maradi et Zinder, et celles de Dosso, Tahoua et Tillabéry. La deuxième boucle a pu être obtenue grâce au financement de la BIDC, la banque d’investissement de la CEDEAO. D’autres bailleurs de fonds, partenaires de l’état nigérien ont mis la main à la poche pour trois projets d’électrification rurale avec l’utilisation de la technologie solaire cristalline. Il s’agit du Fonds Abu Dhabi pour le Développement et de là BOAD à travers l’ambitieux Projet d’électrification rurale de 47 villages par des microcentrales hybrides sur le financement.
Financements mixtes
La Banque Mondiale via son guichet IDA a aussi mobilisé quelque 50 millions $, pour soutenir le Plan de développement économique et social du gouvernement nigérien ( 2017-2021) dans son segment prioritaire d’accès à l’énergie à faible coût. Ces principaux projets d’électrification rurale dans les villages du pays vont changer le quotidien des nigériens vivant en milieu rural et augmenter leurs revenus économiques.
Signalons que le taux d’accès à l’électricité au Niger est de 10% et constitue l’un des plus bas de la région. Le taux moyen d’accès à cette ressource stratégique est fixé à 31% en Afrique Sub-Saharienne. D’où l’engagement du Chef de l’état à réduire ce gap abyssal.
Par Pierre René et Youssouf COULIBALY
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