
L’exploitation du champ gazier offshore à cheval sur la frontière commune sénégalo-mauritanienne va bientôt être régie par un accord. Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, s’est rendu à Nouakchott pour conclure avec le président Ould Abdel Aziz, les accords relatifs à l’exploitation des gisements gaziers offshores de «Grand Tortue-Ahmeyim » (GTA).
Une énorme manne gazière
Situé à 5200 mètres de profondeurs, le bloc dont il est question, constitue l’un des plus vastes champs gazier découvert en Afrique de l’Ouest. Ce gisement de «Grand Tortue-Ahmeyim » en commun entre le Sénégal et la Mauritanie est estimé à 450 milliards de mètres cubes. Le champ gazier offshore est situé à environ 125 km au large de Saint Louis(ville au nord du Sénégal) et couvre une surface de 1200 km. Une découverte inédite qui implique un traitement et une gestion transparente des ressources en jeu.
Un accord flou qui fait polémique
La finalisation de cette adoption s’inscrit dans la continuité de l’accord de coopération intergouvernemental (ACI) signé entre les deux États courant février 2017. Cependant, jusqu’à présent, le contenu de l’accord par rapport au partage des revenus et les taxes suite exploitation, reste inconnue. Aucun communiqué officiel ou rapport public n’a été publié en ce sens. Des informations font état d’un partage équitable des revenus gaziers. Ainsi, une grande partie de l’opposition sénégalaise, s’insurge et parle d’accords troublants. Le président Macky Sall est taxé d’avoir adopté une position très molle par rapport aux intérêts économiques du Sénégal vis-à-vis du pays voisin, la Mauritanie.
Par FM avec Confidentiel Afrique
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