Nous l’annoncions dans notre édition d’hier qui a tourné en boucle dans le monde. L’information sur l’expulsion au forceps de Béchir SALAH, le puissant ex homme de confiance du Guide libyen, Mouammar Khadafi, tué en 2011, n’a pas été démentie par les autorités officielles congolaises. Encore moins par les autorités gouvernementales et délégations de représentants de factions militaires libyennes, qui prenaient part aux négociations sur la crise libyenne à Brazzaville.
Perçu comme un intrus dans la salle où se tenait la réunion de Haut niveau sur la crise libyenne, Béchir SALAH qui vit entre la Tanzanie et l’Afrique du Sud, depuis la chute du régime Gaddafi, s’est vu congédier sur insistance des officiels libyens qui s’étonnaient de le voir parmi les participants de ce sommet de Brazzaville placé sous l’égide du Chef de l’état Denis Sassou N’Guesso, des Nations-Unies et de l’Union africaine représentées respectivement par MM. Ghasam Salam et le Tchadien Moussa Faki Mahamat. Béchir Salah a été exfiltré après sa sortie de la salle de réunion par les services secrets congolais avant de l’acheminer dans un appartement privé de la capitale. Tripoli très agacé par la présence d’un ex dignitaire du régime Khadafi dont la puissance de réseaux est connue, se dit préoccupé encore par les mobiles de la présence de Béchir SALAH. Officiellement les autorités de Brazzaville n’ont pas pour l’instant communiqué sur cette scène de ougilat qui fut la seule et grande fausse note du raout de Brazzaville sur la crise libyenne. Selon nos informations, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Gadaffi, entretient toujours de très bonnes relations avec un certain nombre de chefs d’état africains, en dépit de son exil en Afrique du Sud depuis 2011.
Par Ismael AIDARA
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