Le départ du désormais ex Président de PMU France, Xavier Hurstel il y a quelques jours, sonne- t-il le glas de cette compagnie aux rebondissements séquentiels ?. Ça ne sent pas la rose. Encore. À Madagascar, l’atmosphère qui prévaut est assez lourde et polluante. Tout y passe : non respect des clauses de contrat régissant le secteur des jeux hippiques, actes abusifs et autoritaires, crocs- en- jambes, jeux de cache- cache, etc…
L’intrusion de Pari Turf- PMU BET électrocute l’écosystème transparent des jeux
Seul sur le marché malgache, l’opérateur historique s’appelle PMU Madagascar que dirige actuellement Gérard Fallecker. Sa société est détentrice d’une licence octroyée en 1996 d’une façon exclusive et est présente sur l’ensemble du territoire malgache. A cette époque, Monsieur Chastan étant le représentant de PMU Madagascar. Implantée dans les règles transparentes de la loi en vigueur du pays, PMU Madagascar a pour Directeur de l’exploitation Monsieur Yannis Montalban. Ce dernier est le fils de l’associé de Gérard Fallcker, depuis la création de PMU Madagascar. Il est décédé en 2014. Selon des documents exclusifs en notre possession la société a une gérante Malgache.
Après vingt et une années d’activités paisibles sur l’île archipel, PMU Madagascar se retrouve subitement face à un nouveau concurrent. Le seul sur le marché . La société PARI TURF qui représente PMU BET.
PariTurf à été mandaté par PMU Partners pour la représenter PMU BET (pari en masse commune) à Madagascar. Un deal bel et bien concocté sur l’axe Paris- Antananarivo. Pour réaliser cette opération PMU Partners avec l’aide des Services internationaux de PMU France selon des sources anonymes autorisées, ont entrepris de convaincre le Président de l’ACHEL ou ASEL, Monsieur Michelson RAKOTOARISORA de signer à PariTurf une autorisation d’exploiter les paris en masse commune organisé par PMU Partners.
Une signature d’ailleurs qu’il a faite en novembre 2016 sans même prévenir PMU Madagascar.
Cela, en dépit d’un contrat d’exclusivité concédé par Monsieur Michelson RAKOTOARISORA lui- même à PMU Madagascar en 1996 pour une durée de 25 ans.
En réalité, la concurrence s’est installée sèchement fin avril 2017. Contre toute attente, le Président d’ ASEL fait surface. Monsieur Michelson bénéficie d’une délégation de pouvoir lui permettant d’octroyer des autorisations ou licences pour la prise de pari sur les courses de chevaux en France et à l’étranger.
Pour faire en sorte que l’opération d’ouverture soit conforme à la législation, PMU France et PMU Partners ont invité Monsieur Michelson à une réunion d’information à Paris, rapportent des sources bien informées.
Durant cette réunion décontractée dans un palace parisien, il a été beaucoup question de signature d’autorisation. Michelson au finish s’est résigné de signer alors qu’il se savait, en âme et conscience, en porte- faux avec la loi qui conférait la primauté et le caractère d’exclusivité d’une durée de 25 ans à PMU Madagascar.
Ces moult tractations en coulisses ont à priori bizuté et chamboulé les règles établies de l’écosystème des jeux hippiques en Madagascar. L’irruption au forceps de PariTurf novembre 2016 ( Richard Gagneux et Grégory SANTONI de la société Mada Yabon SRLU) mandaté par PMU Partners pour la représenter PMU BET (pari en masse commune) à Madagascar, imposée aux dirigeants de PMU Madagascar est devenue une véritable source de frictions et ouvre un conflit aux fragments affligeants entre les deux sociétés en relations froides. Selon des informations en possession de Confidentiel Afrique, les deux sociétés exploitant les jeux hippiques se regardent en chiens de faïence.
PMU Madagascar en conflit avec ASEL
PMU Madagascar reproche à ASEL le non respect de son contrat d’exclusivité. Une source proche du dossier, souffle que PMU Madagascar a été autorisé à consigner les sommes dues à ASEL ( 3% des enjeux ) dans un fonds de séquestre dans l’attente d’un jugement.
Mieux, PMU Madagascar a offert à Monsieur Michelson la possibilité de terminer cette affaire en retirant à PariTurf l’autorisation d’exploiter la liste des courses. Sans suite. Une offre restée sans réponse chez les dirigeants de PariTurf qui font la sourde oreille et minimisent les enjeux. Le plus épatant dans cette affaire, est que l’ASEL utilise deux sigles: tantôt ASEL, tantôt ACHEL. Les deux appellations ont comme Président Monsieur Michelson. Une grosse nébuleuse. Pour l’instant.
Çi devant: la Lettre de Gérard Fallecker au Président de l’ASEL
l’ACHEL ou ASEL, ce monstre à plusieurs têtes ?
L’ASEL a reçu I’autorisation d’exploiter la liste définitive des chevaux partants dans le Programme Officiel du PARI MUTUEL URBAIN (PMU) sur les courses de chevaux se déroulant en France et à l’étranger, sur écran de télévision dans un endroit public ou privé destiné à cet effet.
Cette autorisation a fait I’objet d’un Arrêté n » 1650/95 du 7 Avril 1995 du Ministère des Finances et Budget et Ministère de la Culture, de la Communication et des loisirs , paru au Journal Officiel de la République de Madagascar en date du 29 Mai 1995.
Le Gérant de Pari Turf est Monsieur Richard Gagneux détenant 10% du capital à titre personnel. Mais, il faut préciser que Richard GAGNEUX a travaillé au titre de Collaborateur de 1998 à 2010. Il a exercé la fonction de Directeur Exécutif de 2006 à 2010. Puis on retrouve autour de table, un certain Grégory SANTONI, Gérant de la société MADA YABON SRLU société uni personnelle détenant 90% du capital de Pari Turf. La liaison Richard Gagneux et Grégory Santini marche à merveille en ce moment avec en arrière-plan des enjeux financiers gigantesques. C’est plus le Business qui les rappeoche, nous a révélé une source.
A l’évidence, l’on pourrait bien s’interroger sur le rôle de Richard Gagneux au coté de Gregory SANTONI. » Il joue le jeu des personnes qui l’emploient. Peut- être ? » confie notre source.
Grégory SANTONI n’est pas un enfant de coeur. C’est lui qui tire les ficelles dans l’ombre.
Au dernières nouvelles, il se murmure qu’il serait à la Maison d’arrêt à La Réunion. Une information qui du reste n’a pas été confirmée par des canaux officiels. De plus en plus que nos investigations avancent, l’on découvre que le vrai et grand problème se situe au niveau du contrôle des changes.
Dans le contexte actuel de la législation Malgache, les transactions sont soumises à un accord de la Banque centrale qui taxe la transaction. Idem en ce qui concerne les apports de fonds étrangers qui sont soumis à autorisations.
Au niveau de PARI TURF, les paris qui ont une valeur de deux euros en Europe sont facturés à Madagascar 2,26 Euro soit 8000 Ariary ( monnaie malgache). Comme les conditions de remboursement des gagnants s’effectuent sur la cote officielle ( 2 euros ) le parieur Malgache lui se retrouve lésé de 13% et le taux de remboursement est réduit de 13%.
Petites autres astuces, on les retrouve pêle- mêle : comme lors d’un remboursement gagnant d’un montant important, PMU BET prélève des frais de change taxes et autres charges, commente un habitué des jeux hippiques.
Les cotes qui permettent les calculs ne sont plus affichés sur les points de vente.
La concurrence s’est installé en fin Avril 2017
Comme vous l avez constaté ASEL Président Michelson bénéficie d’une délégation de Pouvoir lui permettant d’octroyer des autorisations ou licences pour la prise de pari sur les course de chevaux en France et à l’étranger.
Tribunal malgache tranche
Dans ce cul de sac à l’odeur de carambouille, PMU Madagascar a obtenu du Tribunal que les versements mensuels soient consignés sous séquestre. Son patron, Gérard Fallker a proposé- selon nos informations bien recoupées- à Monsieur Michelson de retirer l’autorisation accordée à PariTurf qui commercialise PMU BET. Mais ce dernier s’évertue à jouer au yoyo. Sans sourciller.. En principe, fort du caractère d’exclusivité du contrat détenu par PMU Madagascar, Monsieur Michelson devra retirer l’autorisation d’exploiter les courses en France. Mais au fait, qui protègent Richard Gagneux et Grégory SANTONI dans l’entêtement de leur posture de défier PMU Madagascar.
Confidentiel Afrique ouvre ses colonnes aux personnes et structures nommément citées auxquelles nos reporters ń’ont pas pu avoir accès dans cette enquête exclusive à paraître à plusieurs jets.
Par Pierre René, Hippolyte Gourmantier et Youssouf COULIBALY
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