Coup de tonnerre dans le ciel de l’aéroport international Charles Roissy De Gaulle. Ce matin, plus précisément à 5h41 (Heure française ), à sa descente d’avion d’un appareil d’Air France AF 897, la délégation accompagnant Mr Lekoundzou pour des soins médicaux d’urgence, conduite par Mme CLAUDIA SASSOU, s’est faite interpellée par les douanes françaises qui ont saisi des sacs Louis Vuitton pleins à craquer de liasses de 500€.
Selon les premières informations aéroportuaires recueillies, les services des douanes françaises, la fille chouchoutée du régime SASSOU N’guesso, Claudia Sassou, puissante conseillère du shadow-cabinet de Brazzaville, s’est vue saisir des malles LV pleines de billets d’euros.
Évidemment les temps changent pour la famille régnante du Sassouland. Hier c’était les jets privés débarquant directement au Bourget. Aujourd’hui, Claudia SASSOU emprunte des lignes régulières commerciales. Pourquoi subitement ce changement de confort?
Paris surveille le clan SASSOU
Depuis plusieurs mois, Paris garde l’œil sur certains dignitaires réputés proches du clan presidentiel. Aussi, la République du Congo Brazzaville est inscrite dans la ligne rouge des « Etats à surveiller », pour contourner l’évasion des capitaux vers l’étranger. Selon un rapport de Bercy, qui est le cœur de l’écosystème financier et économique français, les douanes parisiennes ont été instruites d’être plus vigilantes à l’égard de certaines personnalités africaines dans leurs déplacements en France.
Mr Lekoundzou, un des dignitaires du régime a été évacué à Paris pour des soins médicaux d’urgence. C’est Mme Claudia SASSOU qui conduisait la délégation officielle pour les besoins de ce voyage médical express dans la capitale française, jusqu’à ce que les limiers français mettent la main sur le grappin craquelant de devises.
Aux dernières informations, Claudia SASSOU est ressortie libre de son interrogatoire, mais certains membres de la délégation sont toujours entendus par les douanes françaises. Comme pour dire que le gros poisson est ressorti des filets, laissant les autres dans la galère.
Le montant total de cette évasion financière n’a pas été pour l’instant communiqué.
Par Hippolyte Gourmantier
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