
Dans une déclaration, Moussa Faki Mahamat interpelle Bujumbura de ne rien faire pour ne pas empirer la situation actuelle du pays qui n’est d’ailleurs pas bonne. Le Tchadien, Moussa Faki, élu fin janvier 2017, demande également à «l’ensemble des acteurs concernés», principalement les autorités burundaises, de s’abstenir de prendre des décisions, y compris « judiciaires », de nature à compliquer la recherche dune solution à la crise. Il n’est pas nécessaire d’énumérer des mandats d’arrêt internationaux que Bujumbura vient de lancer contre l’ex président Pierre Buyoya pour s’être mêlé à la mort de l’ex-président, Melchior Ndadaye. L’allusion est transparente. L’UA demande au président Pierre Nkurunziza d’apaiser la situation et d’assister au prochain sommet régional sur le Burundi en fin décembre.
Bujumbura fait la sourde oreille
Mais la déclaration n’est pas bien entendue. Si Prosper Ntahorwamiye, porte-parole du gouvernement n’a pas accepté de s’exprimer sur RFI, l’ambassadeur du Burundi aux Nations unies, quand à lui a réagi de façon cinglante sur les réseaux sociaux. Albert Shingiro prie dans un tweet accordé à Moussa Faki Mahamat « certains acteurs de la communauté internationale de ne pas infantilisés le Burundi en s’ingérant dans ses affaires politiques. »
Par OKD avec Confidentiel Afrique
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